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Credits image : Ari He / Unsplash

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Comment l’UE peut-elle équilibrer efficacité et protection des données avec son portefeuille d’identité numérique ?

Pourquoi l’Union Européenne veut-elle instaurer un portefeuille d’identité numérique pour les citoyens ?

Le projet du portefeuille d’identité numérique de l’UE est-il en train de passer sous le radar alors qu’il pourrait apporter de grands changements dans les années à venir ? Les objectifs de ce projet sont ambitieux : chacun pourra télécharger ce portefeuille sur leur smartphone et accéder à de nombreux services publics et privés, en utilisant une vérification d’identité et une authentification stockées dans une application. Mais est-ce aussi simple qu’il n’y paraît ?

Avec le cadre juridique récemment adopté, les premiers portefeuilles devraient apparaître d’ici 2026. Cependant, contrairement aux systèmes nationaux actuels, ces portefeuilles seront reconnus dans tous les États membres. Cela sonne bien, mais est-ce réalisable ? L’Estonie, par exemple, a longtemps été un pionnier dans ce domaine. Mais les autres pays sont-ils prêts à franchir cette étape ? L’UE s’est fixée depuis 2021 l’objectif de créer des conditions pour un système d’identité numérique pan-européen qui fonctionnerait sur le marché unique. Quels défis restent à surmonter ?

Le portefeuille doit être pratique, sécurisé et respectueux de la vie privée.

Pourquoi l’UE choisit-elle de développer ce système maintenant ? La commodité est une motivation évidente. Plus besoin de gérer une multitude de papiers ou de se souvenir de ses cartes bancaires. Ce portefeuille pourrait contenir des documents officiels comme les permis de conduire, les prescriptions médicales et les passeports. Cependant, les motivations stratégiques vont au-delà. La valeur des données à l’ère de l’intelligence artificielle est inestimable. Ce portefeuille pourrait-il fluidifier l’échange d’informations personnelles tout en respectant la vie privée ?

Un portefeuille numérique universel, soutenu par une réglementation telle que le Digital Services Act, pourrait simplifier la vérification de l’âge en ligne, garantissant ainsi un accès sécurisé aux contenus pour adultes. Cette solution semble séduisante, mais les citoyens seront-ils vraiment convaincus ? De plus, l’UE veut faciliter le partage et la réutilisation des données. Un tel portefeuille pourrait-il vraiment rassurer les Européens et les inciter à partager davantage d’informations ?

Les promoteurs du projet affirment que le portefeuille respectera la vie privée, en permettant aux utilisateurs de contrôler quelles données ils partagent et avec qui. Mais comment garantir que cette promesse de respect de la vie privée soit tenue? Où se situent les risques de dérives ?

Les autres cas d’utilisation indiqués par l’UE incluent la possibilité de partager des informations vérifiées sur l’historique des locations ou autoriser des transactions bancaires de manière simplifiée. Cela semble pratique, mais les services en ligne accepteront-ils vraiment ce nouvel outil ? Ce portefeuille pourrait-il rivaliser avec les solutions existantes proposées par les géants de la technologie comme Google et Apple ?

En adoptant ce portefeuille, le législateur européen répond-il à une concentration excessive de pouvoir chez les plateformes géantes ? Est-ce une réponse à la crise du Covid-19 qui a mis en lumière cette dynamique de contrôle asymétrique ? Et surtout, cette initiative pourra-t-elle vraiment renforcer la souveraineté numérique européenne ?

À l’avenir, l’UE devra encore franchir de nombreux obstacles avant que ce système ne soit opérationnel pour ses 450 millions de citoyens d’ici 2030. Malgré un cadre légal et des tests d’infrastructure en cours, le succès n’est pas garanti. Une erreur dans la mise en œuvre pourrait transformer cette initiative en échec coûteux. Le portefeuille sera-t-il prêt à temps et satisfera-t-il les exigences de sécurité et de convivialité ?

Quelles mesures concrètes seront nécessaires pour assurer la participation des citoyens et éviter un nouvel échec ? La course contre les solutions commerciales de Big Tech est-elle déjà perdue à cause de l’attrait de la simplicité et de l’usage généralisé de ces dernières ?

En fin de compte, l’UE pourra-t-elle vraiment équilibrer la facilité d’utilisation avec des garanties de sécurité et de confidentialité pour ses citoyens ?

Source : Techcrunch

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