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Credits image : Marcela Laskoski / Unsplash

Technologie
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Le Disque Dur et la Note Douce

« Quand la techno dépasse la page blanche, mais pas les lois ! » Autrement dit, quand l’intelligence artificielle flirte avec quelques notes de musique protégées.

Les géants de l’industrie musicale, Universal, Warner et Sony, ont décidé de sortir les griffes contre les startups d’IA Suno et Udio. Ces mastodontes accusent les jeunes pousses de ne pas avoir respecté leurs droits d’auteur en formant leurs IA sur des morceaux protégés. Rien de tel qu’un bon procès pour rappeler à tous que « même les robots doivent passer à la caisse ! »

D’après l’Association américaine de l’industrie du disque, ces litiges visent à clarifier que l’intelligence artificielle n’est pas au-dessus des lois et ne peut s’affranchir des règles du droit d’auteur. Les majors demandent ni plus, ni moins qu’une interdiction pour les startups de continuer leurs pratiques… et quelques millions au passage pour chaque infraction. Oui, ça pourrait chiffrer dans les ouïes !

Les mannequins musicaux IA auraient un peu trop bien « révisé » leurs classiques.

Suno et Udio, ces petits génies de l’IA musicale, transforment quelques lignes de texte en œuvres sonores. Tiens, Suno est même un partenaire de Microsoft avec son outil CoPilot. Mais voilà, les plaignants disent que les chansons générées sont étrangement proches de certains succès éternels comme « My Girl » des Temptations ou « American Idiot » de Green Day. Si proches, en fait, que cela ressemble plus à du copier-coller qu’à de la réinterprétation artistique.

Pour appuyer leur plainte, les majors pointent un doigt accusateur sur plusieurs exemples frappants. Et Wired révèle même qu’une IA a régurgité un classique de Chuck Berry, « Johnny B. Goode », avec quasiment les mêmes paroles et mélodies. S’il fallait encore une preuve que « AI got rhythm », la voilà !

Bien sûr, les labels ne sont pas opposés à l’IA en soi. Ce qu’ils clament, c’est que tout est question de consentement et de licences. Un petit billet, s’il vous plaît, avant de toucher aux trésors musicaux ! D’ailleurs, l’industrie travaille déjà sur des accords avec des boîtes comme SoundLabs pour garantir que chacun y trouve son compte.

En somme, l’industrie veut marier l’homme et la machine dans une union respectueuse… et financièrement avantageuse. Le partage équitable des royalties, voilà la clé. Mais en attendant que ce rêve devienne réalité, les drapeaux rouges restent levés et les procès se poursuivent.

Alors, prêts à danser sur une chanson des avocats ? Après tout, quand l’IA tangue, c’est souvent le porte-monnaie qui valse !

Source : Engadget

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