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Credits image : Matthew Henry / Unsplash

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Pavel et le Télégramme de Poste Restante

« Le sarcasme est, je crois, une question de timing. » – Oscar Wilde

Oh là là, mes amis ! On dirait bien que Telegram et sa sécurité ont fait le buzz ce week-end. Pavel Durov, le fondateur de ce réseau bien connu, s’est rendu célèbre sur X (auparavant Twitter) en affirmant en toute confiance qu’il était le seul chef de produit de son entreprise et qu’il employait à peine trente ingénieurs. Voilà qui impressionne… ou pas !

Pour les experts en sécurité, cette déclaration a un petit goût de catastrophe annoncée. « Sans chiffrement de bout en bout, avec un nombre faramineux de cibles vulnérables et des serveurs installés aux Émirats Arabes Unis ? C’est un cauchemar pour la sécurité, » nous dit Matthew Green de l’université Johns Hopkins. Vous l’avez compris, chez Telegram, le chiffrement total est loin d’être la norme. Il vous faut entamer un « Secret Chat » pour protéger entièrement vos conversations. De plus, le cryptage maison de Telegram conçu par le frère de Durov n’inspire pas vraiment confiance.

Eva Galperin de l’Electronic Frontier Foundation nous rappelle que Telegram, contrairement à Signal, fonctionne aussi comme plateforme de médias sociaux avec un trésor de données utilisateur. « Trente ingénieurs ? Cela signifie qu’il n’y a personne pour gérer les requêtes légales ou les questions de modération de contenu, » dit-elle. Et si un hacker passe, notre petite équipe de braves ingénieurs risque bien de se faire submerger.

Avec une équipe aussi restreinte, Telegram n’est certainement pas prêt à lutter efficacement contre les hackers, surtout ceux appuyés par des gouvernements.

Il y a de quoi trembler quand on pense que Telegram, adoré par un milliard d’utilisateurs, y compris des experts en cryptomonnaie et des activistes, repose sur une équipe de sécurité ridiculement petite. SwiftOnSecurity, une lumière dans le domaine, twitte que les coûts d’une cyber-sécurité effective peuvent atteindre des sommets inimaginables. Visiblement, Telegram n’investit pas beaucoup dans la confiance, préférant que vous la leur accordiez à l’aveugle.

De nombreux experts conseillent depuis des années : si vous tenez à votre sécurité, évitez Telegram au profit de WhatsApp ou Signal. Le récent aveu de Durov ne fait que jeter de l’huile sur le feu. En conclusion, Telegram, c’est un peu comme un château de sable face à un tsunami : charmant et hyper populé, mais prêt à s’effondrer au premier coup de vent.

Comme on dit chez nous, « Tel égram, tel échec ! »

Source : Techcrunch

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