« Un jour les robots domineront le monde, mais d’ici là, nous devons encore améliorer leur algorithme ! » – Un ingénieur anonyme probablement en train de boire son quatrième café.
Lors du Festival Aspen Ideas, Mustafa Suleyman, le grand manitou chez AI Microsoft, a levé son chapeau en direction de Sam Altman, le capitaine d’OpenAI. Selon Suleyman, la relation entre Microsoft et OpenAI n’est pas une simple compétition sans fin, mais quelque chose de bien plus nuancé – comme une danse complexe entre rivaux et partenaires.
Quand CNBC lui a demandé ce que Microsoft ferait si son bateau AI devait naviguer sans OpenAI, Suleyman a sauté par-dessus la métaphore du vélo. « Je ne crois pas à cette histoire de ligne d’arrivée. C’est une fausse perspective, » a-t-il expliqué, remettant en question l’idée d’une course effrénée.
En creusant un peu, on découvre que Microsoft a misé de gros sous sur OpenAI – dix milliards de dollars, rien que ça ! Mais leurs relations ne se limitent pas aux dollars : c’est une danse où chacun mène à son tour. Microsoft intègre les modèles d’OpenAI dans ses produits, tout en restant indépendants. Altman et Suleyman sont comme les meilleurs amis de l’IA : inséparables mais libres.
Suleyman et Altman : des rivaux amis dans une course sans fin.
Tout n’est cependant pas toujours rose. Les autorités européennes se sont penchées sur cet investissement, mais pour l’instant, elles ont évité de lever le drapeau « concentration de marché ». Cela étant dit, il faut rester vigilants.
Et puis, un peu de contexte historique : Suleyman n’est pas un débutant dans le monde de l’IA. Avant de former ce duo dynamique avec Altman, il avait fondé DeepMind, une autre star de l’IA, puis vendu à Google. Après un détour par Greylock Partners, il a lancé Inflection AI avant de revenir dans le giron de Microsoft.
Le livre de Suleyman, « The Coming Wave », sortait des messages d’alerte sur les dangers de l’IA, tout en prônant sa régulation. Il y souligne notamment qu’une « pause » dans le développement de l’IA ne serait pas du temps perdu, mais une réflexion stratégique.
Ce tourbillon amical nous rappelle que, même dans le monde high-tech, la coopération est essentielle. Suleyman se veut rassurant sur l’idée de régulation et atteste de la sincérité d’Altman quant à la sécurité de l’IA.
Le point culminant ? Suleyman rêve d’une IA qui non seulement aide dans les salles de classe, mais aussi qui dialogue directement avec les élèves. Selon lui, craindre chaque nouvelle technologie est exagéré. Qui sait, demain, l’IA pourrait bien être le nouvel assistant du prof d’histoire !
En somme, l’IA ne se limite pas à une course sans fin mais à une valse bien réglée, où même les rivaux peuvent faire équipe. Comme quoi, parfois, il vaut mieux danser que courir !
Source : Techcrunch