“Ça plane pour moi!” Voici une phrase qui résume bien la dernière prouesse spatiale de la Chine: rapporter des échantillons de la face cachée de la Lune. Alors que tout le monde pensait que cette partie était un terrain vague sans intérêt, les chercheurs chinois viennent de prouver le contraire.
La mission Chang’e-6, sans équipage, a atterri en Mongolie intérieure après un périple de plus de 50 jours. Cette odyssée de 250 000 miles n’était pas de tout repos, mais elle a permis de ramener des roches et de la poussière lunaires jamais explorées auparavant. Et contrairement à ce que chantait Pink Floyd, la face cachée de la Lune n’est pas si obscure.
Xi Jinping en personne a tenu à féliciter les équipes spatiales pour cet exploit qu’il qualifie d’historique. La réussite de cette mission a mis en lumière le rôle grandissant de la Chine dans la nouvelle course à l’espace. Le pays rivalise désormais avec les mastodontes du domaine, ayant déjà décroché quelques victoires, comme l’atterrissage d’une sonde non habitée sur Mars.
La face cachée de la Lune révèlera peut-être les secrets de la cosmologie que nous ignorions jusqu’ici.
Ironiquement, alors que la Chine partage souvent le fruit de ses découvertes dans des revues scientifiques, elle reste très discrète sur les détails préalables de ses missions. Le contraste est d’autant plus frappant avec les États-Unis, où la loi interdit toute collaboration spatiale avec l’empire du Milieu. Drôle de confidentialité pour une telle transparence.
Mais la saga lunaire de la Chine ne s’arrête pas là. La Chang’e-6 a atterri dans le bassin du pôle Sud-Aitken, une région censée contenir des fragments du manteau lunaire. En examinant ces échantillons, les scientifiques espèrent percer les mystères de notre satellite naturel, mais aussi de notre système solaire. La Lune ne cessera donc jamais de nous surprendre.
D’ailleurs, il est maintenant avéré que la face cachée de la Lune n’est pas plongée dans l’obscurité éternelle. Elle reçoit autant de lumière que la face visible, ce qui lui a permis de conserver plus d’anciennes collisions cosmiques. Une aubaine pour les chercheurs qui pourront maintenant comparer ces nouveaux échantillons aux précédentes missions Apollo.
En somme, cette mission nous rappelle que les apparences sont souvent trompeuses. Et pour ceux qui doutent encore de l’importance de ces découvertes, rappelez-vous : un petit pas pour la Chine, un bond de géant pour la science!
Source : Mashable