a traffic light with a solar panel on top of it

Credits image : Todd Morris / Unsplash

AstronomieMetaverseTechnologie
0

Rêves et retards : Les tribulations du Dream Chaser

Dites-moi, avez-vous déjà essayé de faire atterrir un avion en marche arrière ? Non ? Eh bien, Sierra Space non plus, et cela semble être le problème pour la firme spatiale ces jours-ci. En effet, leur Dream Chaser, le chasseur de rêves, a été retiré du prochain vol de l’Alliance de lancement à capacité multiple (ULA) pour la deuxième mission du Vulcan Centaur. Cela est dû, vous l’aurez deviné, à des retards de calendrier. Oups!

Sierra a poliment informé ULA qu’il y avait un « risque significatif » que Dream Chaser ne soit pas prêt pour le lancement prévu en septembre et a donc décidé de « faire un pas de côté », permettant ainsi à ULA de poursuivre sa mission de certification avec le Département de la Défense. Il ne fait aucun doute qu’ULA est impatiente de continuer : cette deuxième mission est cruciale pour obtenir la certification nécessaire à la réalisation de missions de sécurité nationale. La première mission Vulcan avait déjà marqué les esprits en début d’année.

Mais ne vous inquiétez pas, amis techies ! ULA ne reste pas les bras croisés pour autant. En remplacement, ils envoient une « charge utile inerte » et prévoient également de lancer des « expériences et démonstrations technologiques ». Cependant, ils sont restés aussi mystérieux qu’un magicien gardant ses secrets, en ne révélant pas ce que ces expériences pourraient être.

« Le Dream Chaser peut avoir été ralenti, mais il garde toujours son regard vers les étoiles. »

En parallèle, Sierra Space reste déterminée. Malgré ce faux départ, son premier Dream Chaser, nommé Tenacity, devrait toujours décoller avant la fin de l’année. Tenacity et son module cargo Shooting Star ont passé avec succès les tests environnementaux en mai. Actuellement, ils se trouvent au Centre spatial Kennedy de la NASA pour les derniers tests avant leur grand envol.

Contrairement à SpaceX avec son Dragon ou Boeing avec son Starliner, le Dream Chaser atterrit horizontalement sur une piste, comme la navette spatiale de la NASA d’antan. Malgré des retards considérables – il était initialement prévu pour 2019 –, le Dream Chaser se prépare à livrer 7 800 livres de fret à la Station spatiale internationale lors de sa première mission sous le contrat CRS-2 de la NASA.

Et ce n’est pas tout! Sierra prévoit également une version habitée du Dream Chaser et un module d’habitat gonflable qui pourrait fonctionner en orbite basse comme une station spatiale privée. Avec 1,7 milliard de dollars levés jusqu’à présent, ils semblent bien déterminés à conquérir l’espace.

Alors, chers lecteurs, rappelez-vous toujours de cette maxime : quand un rêveur spatial trébuche, il trouve simplement une autre orbite. Et oui, Dream Chaser peut avoir pris du retard, mais il ne manquera certainement pas de faire un atterrissage en douceur… espérons-le!

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.