gray industrial machine

Credits image : Crystal Kwok / Unsplash

BlockchainSociétéTechnologie
0

Les firmes de capital-risque peuvent-elles sauver les industries traditionnelles américaines?

Comment une petite firme de capital-risque située à Austin, au Texas, peut-elle rivaliser avec les géants du secteur? La réponse tient peut-être à Ironspring Ventures qui, depuis son lancement en 2020, se distingue par son focus sur des secteurs industriels comme la construction et la fabrication. L’entreprise vient de renforcer sa position avec un deuxième fonds de 100 millions de dollars. Pourquoi cet intérêt croissant pour des industries traditionnellement négligées par le capital-risque?

En levant ce deuxième fonds, en nette position par rapport à son fonds initial de 61 millions de dollars, Ironspring passe à la vitesse supérieure. Avec cette somme, la firme prévoit d’investir dans vingt startups, à raison de quatre à cinq par an. Ils ont aussi recruté leur première principale, Colleen Konetzke, et une responsable de plateforme, Stephanie Volk. Quels sont les atouts de cette équipe pour changer la donne dans des secteurs comme la fabrication ou les transports?

Ty Findley, co-fondateur d’Ironspring, affirme que ces industries représentent plus de la moitié du PIB des États-Unis. Peut-on alors se permettre de les négliger? Findley explicite que le déficit d’attention et de financement dans ces secteurs pourrait avoir de lourdes conséquences économiques. Ironspring a déjà soutenu des sociétés prometteuses comme Solvento, OneRail et Prokeep. Le pari semble payant, mais est-ce suffisant pour attirer les talents les plus pointus dans ces domaines?

Ces capitaux permettront à Ironspring de rester compétitif même face aux géants du capital-risque.

Avec le deuxième fonds, la firme a déjà soutenu six nouvelles entreprises, utilisant ainsi un quart du fonds. La capacité de verser des sommes plus conséquentes, entre 2 et 4 millions de dollars, devrait leur garantir une place au soleil dans un marché où les levées de fonds sont de plus en plus élevées. Comment cette stratégie influence-t-elle leur compétitivité et attractivité pour les startups?

Les vents économiques actuels, de la réduction des chaînes d’approvisionnement aux avancées en matière d’IA, jouent en leur faveur. Les contraintes de la chaîne logistique amplifiées par la pandémie de Covid-19 et les conflits au Moyen-Orient ne font que renforcer le besoin d’innovation dans ces secteurs. Les politiques gouvernementales, comme l’Inflation Reduction Act et le CHIPS and Science Act, favorisent également ce développement. Comment ces facteurs macroéconomiques peuvent-ils réorienter les priorités d’investissement dans le secteur technologique?

Ironspring n’est plus seule dans cette quête. Des firmes comme Andreessen Horowitz et General Catalyst surveillent également ces marchés. Pourtant, Findley ne les voit pas comme des concurrents mais comme des alliés. C’est une vision rafraîchissante dans un secteur souvent perçu comme férocement compétitif. Cette coopération peut-elle vraiment générer des succès communs dans des secteurs si spécifiques?

Finalement, la localisation d’Ironspring à Austin, souvent perçue comme un hub technologique émergent, est un atout majeur selon Findley. La ville a un héritage dans les secteurs industriels et des entreprises comme Tesla et Samsung mènent la révolution numérique locale. Austin est-elle donc la prochaine Silicon Valley industrielle?

Ironspring Ventures semble prêt à relever les défis, mais la question demeure: les États-Unis peuvent-ils vraiment se permettre de laisser ces industries critiques prendre du retard?

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.