Pourquoi de plus en plus de non-anglophones cherchent-ils à améliorer leur maîtrise de l’anglais?
Plongés dans des contextes professionnels de plus en plus globalisés, Stan Beliaev et Yurii Rebryk ont ressenti la nécessité d’un outil pour parfaire leur anglais déjà avancé. C’est ainsi qu’est née Fluently. Utilisant l’intelligence artificielle, Fluently se positionne comme un coach linguistique, offrant des conseils et un retour personnalisé sur la langue parlée par les utilisateurs. Comment cet outil se distingue-t-il des alternatives comme ELSA?
Enregistrant et transcrivant des conversations réelles sur des plateformes comme Zoom, Fluently propose aussi des séances d’entraînement avec des coaches virtuels tels que « Ryan » pour les discussions informelles ou « Kyle » pour les simulations d’entretiens. Est-ce que ce type d’outils pourrait révolutionner la préparation des candidats non-anglophones aspirant à des postes dans des environnements anglophones?
Avec une estimation de 84 millions de salariés non-anglophones travaillant en anglais, quel est le potentiel de ce marché ? Il semble qu’il y ait une grande niche. Intégrer Y Combinator pour l’hiver 2024 et lever 2 millions de dollars en tour de financement initial auprès de Pioneer Fund et SID Venture Partners montre une forte confiance des investisseurs. D’où peut venir cette confiance sans la présence de pédagogues dans l’équipe?
Viser la compréhensibilité plutôt que l’accent est une approche innovante.
Fluently, axé sur la tech avec trois ingénieurs dans une petite équipe de quatre personnes, mise sur l’expérience de ses fondateurs en apprentissage automatique et leurs stages chez Amazon, Google et Nvidia. Comment une telle expertise tech peut-elle permettre de surpasser l’absence d’experts en pédagogie? La compréhension, et non l’accent, est au cœur de leurs priorités. Fluently pourrait-il devenir le « Grammarly » de l’oral?
Pourtant, lancer une version bêta n’est pas sans risque; l’application peut encore planter. Est-ce que cela pourrait freiner les utilisateurs potentiels malgré un essai gratuit prometteur? Des comparaisons peuvent être établies avec Duolingo, qui utilise la gamification pour fidéliser ses utilisateurs. Est-ce une direction que Fluently pourrait explorer?
La question de la confidentialité est cruciale, surtout avec une application fonctionnant en arrière-plan et accédant aux micros. Fluently affirme que les données sont stockées localement et encryptées, garantissant ainsi la confidentialité des utilisateurs. Cette transparence sur la protection des données est-elle suffisante pour rassurer les utilisateurs, surtout quand on sait que Fluently envoie des données anonymisées à des tiers pour transcription?
Développée pour MacOS et bientôt disponible en extension Chrome, Fluently espère embaucher un nouveau membre grâce à son tour de financement. La start-up peut-elle atteindre ses objectifs marketing et s’étendre à d’autres plateformes?
Source : Techcrunch