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Credits image : Nick Morrison / Unsplash

Astronomie
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Entre deux fusées, la prudence est mère de sûreté

“Ils ne sont pas coincés là-haut, ils prennent juste une pause prolongée huit kilomètres plus près des étoiles.” C’est ce qu’on pourrait dire des deux astronautes actuellement à bord de la Station spatiale internationale (ISS) avec le capsule Starliner de Boeing. NASA et Boeing s’emploient à rassurer tout le monde : ce n’est pas la panique, juste une opportunité d’étudier davantage le fameux vaisseau spatial.

En effet, les deux astronautes prolongeront leur séjour de quelques semaines afin que des tests supplémentaires depuis la Terre soient réalisés. Bien que cette extension ne soit pas planifiée, les responsables évitent de donner une nouvelle date de retour précise et soulignent plutôt l’aspect privilégié de cette situation prolongée, avec tout un tas de tests dans la queue.

Lors d’une conférence de presse, Steve Stich de la NASA a souligné que « nous n’avons aucune hâte à revenir. » Il comparait la station à une sorte d’hôtel orbital où il est plaisant de passer du temps tout en s’assurant que tout se passe bien avec le Starliner avant de mettre le cap sur la Terre.

Choisir la prudence plutôt que l’urgence, voilà le mot d’ordre de la NASA et de Boeing.

Les ingénieurs de Boeing et de la NASA se rendront donc au Centre d’essais de White Sands au Nouveau-Mexique afin de tester les propulseurs du Starliner. Ces moteurs minuscules sont cruciaux pour les manœuvres d’amarrage et de désamarrage. La remontée d’informations des tests décidera du plan de retour. Après quelques pépins initiaux, les propulseurs sont en état de marche, prêts pour de nouvelles aventures spatiales.

Le Starliner a aussi connu de légères fuites d’hélium depuis son lancement le 5 juin, mais les responsables assurent que cela ne posera pas de problème pour le retour. L’hélium se trouve dans une zone isolée du vaisseau lorsqu’il est amarré à l’ISS, et il en possède assez pour assurer un retour en toute sécurité.

Aussi, malgré que cette mission ait été initialement programmée pour une durée limite de 45 jours, il est question d’étendre cette période grâce à la recharge continue des batteries du module équipage par la station. Stich précise que le risque resté stable : il n’est pas plus grand pour les jours additionnels que pour ceux initialement prévus.

Enfin, même si l’origine réelle des problèmes rencontrés par Starliner n’a pas encore été trouvée, le vaisseau est jugé apte à ramener les astronautes en cas d’urgence, ce qui est réconfortant à entendre. Lors d’un récent incident où un satellite russe a éclaté, l’équipage a suivi le protocole en se réfugiant dans leurs vaisseaux respectifs et était prêt à revenir sur Terre si nécessaire.

Tout cela montre que même dans les étoiles, il vaut parfois mieux faire une halte : après tout, pourquoi foncer tête baissée vers la Terre quand on peut se la couler douce en orbite?

Source : Techcrunch

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