Comment MegaMod a-t-il réussi à lever 1,9 million de dollars lors d’une levée de fonds en phase de démarrage ? La startup, qui prétend révolutionner la création de jeux, a-t-elle véritablement une proposition de valeur solide ou tout cela n’est-il qu’un écran de fumée ?
MegaMod a promis de placer les créateurs au centre de son projet, une promesse quelque peu ternie par l’obligation pour eux de céder tous les droits sur les créations réalisées sur la plateforme. Est-ce vraiment une manière de séduire les créateurs ?
Avec un pitch deck de seulement 13 diapositives, MegaMod semble allouer une part excessive de sa présentation (29%) à ses produits, un choix surprenant aux yeux des investisseurs qui attendent généralement plus de détails sur le marché, l’équipe, et la stratégie financière.
MegaMod s’efforce de convaincre en pariant sur la créativité et l’autonomie de la Génération Z.
MegaMod mise sur une génération de gamers avides de créer leurs propres jeux. Mais cette ambition se heurte à une question cruciale : la qualité et l’attrait des jeux créés seront-ils suffisants pour attirer et retenir les joueurs ?
Le deck de MegaMod contient également des lacunes importantes, notamment une absence de chiffres financiers actuels et des projections futures difficilement croyables sans éléments tangibles pour les étayer. Les promesses de croissance virale et de monétisation restent vagues et peu convaincantes.
Quant à l’équipe, des descriptions vagues des expériences passées de ses membres laissent les investisseurs sur leur faim. Quels succès spécifiques ont-ils réellement accomplis ? Cette opacité suscite méfiance et doute.
Avec ces insuffisances notables, comment MegaMod a-t-elle pu attirer une telle somme d’investissements ? Les investisseurs ont-ils perçu une opportunité cachée ou ont-ils fait preuve d’un optimisme démesuré ?
MegaMod a manifestement des idées ambitieuses, mais son pitch deck soulève plus de questions qu’il n’offre de réponses. Une vision exaltante suffit-elle à compenser des détails flous et des projections financières douteuses ?
Source : Techcrunch