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Credits image : Towfiqu barbhuiya / Unsplash

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Apiday: L’ESG en mode turbo

🛴💬 « Pourquoi marcher quand on peut rouler ? Et pourquoi signaler les pratiques ESG uniquement pour se conformer, quand on peut les utiliser pour créer de la valeur? » 🎢

Dans le monde des startups, Apiday se distingue en mettant les gaz sur l’ESG, un acronyme qui semble aussi impressionnant que mystérieux. Basée à Paris, cette entreprise propulse le reporting ESG du statut de « joli bonus » à « nécessité absolue ». Les sociétés de gestion d’actifs privées et les entreprises de renom sont en ligne de mire, toutes ayant besoin de suivre de près les pratiques durables, surtout avec les nouvelles régulations européennes.

La réglementation, telle que la SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation), forçant même les firmes non axées sur l’impact à veiller aux métriques ESG. Dans ce contexte, Apiday apparaît en 2021 comme un super-héros de l’ESG, malgré un backlash qui pourrait faire pâlir Hulk. Son PDG, Édouard Audi, n’a pas peur d’affronter des géants comme Elon Musk et ses critiques acérées des notations ESG. Pour Audi, l’enjeu est moins de se conformer que de créer de la valeur.

🚀 Le moteur de cette fusée ? Une levée de fonds de 10 millions d’euros en série A. Avec cette force de frappe, Apiday se prépare à accélérer face à des concurrents bien équipés comme AlphaSense, Dataminr et Sesamm. Mais contrairement à ces entreprises qui misent lourdement sur l’IA, Apiday combine intelligence artificielle et expertise humaine – une formule qui lui donne un net avantage. Audi l’a bien dit : l’astuce est dans le mélange des deux mondes.

Apiday transforme la conformité en opportunité.

Et ce n’est pas tout. Apiday ne se contente pas du marché français. Avec des clients dans 23 pays et 60% de ses ventes provenants de l’extérieur de la France, ils visent une expansion européenne, avec des bureaux en Allemagne et au Royaume-Uni. L’ambition est claire : doubler la taille de l’équipe actuelle, la passant de 40 à 70 employés dans les 12 mois à venir. Ça va bosser dur dans les bureaux d’Apiday !

Pour Édouard Audi, cette nouvelle ronde de financement est aussi un moyen de renforcer leur position auprès des sociétés de gestion d’actifs. Avant Apiday, Audi avait co-fondé LeCab, une société de VTC. Ce parcours l’a inspiré pour se lancer dans l’ESG après avoir constaté que l’absence de métriques ESG nuirait à la vente de LeCab malgré ses bonnes pratiques en la matière.

Aujourd’hui, les investisseurs voient l’ESG sous un nouvel angle grâce notamment aux Directives sur le Reporting de la Durabilité des Entreprises (CSRD). « L’importance des données ESG augmentera de façon spectaculaire dans les prochaines années, » prédit Stanislas Lot, associé chez Daphni.

Mais ce ne sont pas que des données pour Apiday. Ils aident leurs clients à élaborer des feuilles de route concrètes, avec quelque 350 actions possibles pour améliorer leurs pratiques ESG au-delà de la simple conformité. Les fonds d’investissement sont déjà à ce stade, et Apiday s’attend à ce que les entreprises les suivent rapidement. Le prochain épisode promet d’être croustillant !

Avec des investisseurs comme AENU, Daphni, Galion.exe et SWEN Capital, ainsi que des soutiens existants comme Speedinvest et Revent, Apiday a tous les atouts pour marquer des points sur le terrain ESG.

Source : Techcrunch

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