« La technologie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. » – Un geek anonyme. Et bien, il semble que Meta ait décidé d’ajouter quelques surprises sucrées à notre boîte avec leurs nouveaux plans pour intégrer encore plus d’IA générative dans les jeux, surtout ceux en réalité virtuelle, augmentée et mixte. C’est le moment de faire revivre un peu la stratégie métaverse un tantinet fatiguée.
Un poste ouvert sur LinkedIn annonce que Meta est en quête de cerveaux brillants pour développer et prototyper de « nouvelles expériences consommateur ». Imaginez des jeux qui changent à chaque partie grâce à l’IA générative, empruntant des chemins non déterministes. Non seulement ça, mais ils prévoient également de créer—ou de collaborer avec des créateurs et vendeurs tiers—des outils boostés à l’IA générative pour « améliorer le flux de travail et le délai de mise sur le marché » des jeux.
La priorité ira à Horizon, la famille de jeux, applications et ressources de création en métaverse de Meta. Mais, surprise, cette initiative pourrait aussi s’étendre à des jeux et expériences sur des plateformes non-Meta comme les smartphones et les PC. En bref, c’est un peu comme jeter des paillettes sur tout le monde.
La véritable révolution pourrait bien venir de l’IA générative et de ses effets sur le monde des jeux vidéo.
Toujours est-il que Meta n’a pas répondu à nos demandes de commentaires. Pas très bavard, si vous me demandez. Cette nouvelle poussée intervient alors qu’un produit phare se fait toujours désirer pour le département Reality Labs de Meta, en charge des multiples projets métavers, y compris le casque Meta Quest. Oui, des millions de casques Quest ont été vendus, mais l’attraction des utilisateurs vers la plateforme Horizon reste un défi—insérer musique dramatique ici—malgré les milliards de dollars de pertes.
Meta a récemment changé de cap pour sa stratégie de plateforme métavers en permettant aux fabricants de casques tiers de licencier certaines fonctionnalités logicielles de Quest, comme le suivi des mains et du corps. En parallèle, Meta a intensifié ses investissements dans des projets de jeux métavers, sans doute motivée par l’intérêt personnel de Mark Zuckerberg pour le développement des jeux sur les casques Quest.
En fait, Meta flirte avec l’idée de l’IA générative depuis un certain temps déjà. En 2022, Zuckerberg a montré un prototype nommé Builder Bot, capable de construire des parties de mondes virtuels via des commandes vocales comme « Allons à la plage ». Plus récemment, Andrew Bosworth, CTO de Meta, a décrit des outils d’IA générative destinés à égaliser les chances pour créer du contenu métavers.
Et devinez quoi? Les IA génératives commencent déjà à faire leur chemin dans le développement de jeux. Des sociétés comme Inworld, soutenue par Disney, et Artificial Agency exploitent cette technologie pour créer des dialogues et des récits de jeux plus dynamiques. Ainsi, Meta compte dépenser des milliards cette année pour l’IA générative, même si Mark Zuckerberg a prévenu que ce ne sera pas une potion magique à effet immédiat pour renverser les fortunes de Reality Labs.
En somme, Meta parie gros sur l’IA générative pour transformer le paysage des jeux et du métavers. Mais attention, comme disait Le Corbusier, « J’adore parler de rien, c’est le seul domaine où j’ai de vagues connaissances ». Il ne nous reste plus qu’à voir si cette vague de générosité technologique peut vraiment relever le défi. Après tout, le futur du jeu sera-t-il vraiment aussi génératif que prévu ou est-ce un jeu d’attente?
Source : Techcrunch