Comment une petite application appelée noplace est-elle devenue une sensation mondiale en un temps record?
Lancée récemment après avoir été en mode d’invitation uniquement, noplace a rapidement grimpé au sommet de l’App Store. Cette application, évoquant une version moderne de MySpace, attire particulièrement les jeunes avec ses profils colorés et personnalisables. Pourquoi cette nostalgie pour une époque qu’ils n’ont pas connue ?
Tiffany Zhong, fondatrice et PDG de noplace, n’est pas étrangère au monde des startups. Anciennement à la tête d’un fonds pour jeunes entreprises, Pineapple Capital, Zhong avait déjà flairé le succès de Musical.ly bien avant son explosion. Que cherche Zhong à recréer avec noplace, dans un monde digital où tout semble trop uniforme ?
« Noplace vise à ramener la magie et le fun à l’ère numérique. »
En plongeant dans cette marée de plateformes sociales au cours de la dernière décennie, Zhong a souvent tweeté ses perspectives et analyses, notamment sur les applications destinées aux consommateurs. Avec noplace, elle s’efforce de reconnecter ce qui semble s’être perdu : la vraie interaction sociale. Nos centres d’intérêt sont tellement fragmentés que trouver une communauté devient un défi. L’application réussira-t-elle là où tant d’autres ont échoué ?
Noplace se distingue par ses profils miniatures et personnalisables où les utilisateurs peuvent partager leurs activités actuelles et leurs intérêts. Contrairement à Facebook ou Instagram, noplace incite les utilisateurs à afficher ce qu’ils font en temps réel, plutôt que de simples moments forts. Est-ce la clé pour une interaction plus authentique ?
Le regard tourné vers la sécurité, noplace prévoit également de modérer le contenu des utilisateurs de moins de 18 ans, tout en offrant des suggestions basées sur l’IA plutôt que sur des algorithmes traditionnels. Ce nouveau modèle sera-t-il suffisant pour garder la jeunesse en ligne engagée et en sécurité ?
L’application dispose déjà de financements importants, avec des investisseurs notables tels que Alexis Ohanian et Forerunner Ventures, et a levé plus de 19 millions de dollars. Avec une telle base de soutien et une équipe dédiée au Japon et à San Francisco, jusqu’où noplace peut-elle aller ?
Source : Techcrunch
