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Les stickers à la trappe : Garantie annulée, mais pas votre bon sens!

« Lorsque tout le reste échoue, lisez le manuel d’utilisation. »

Ah, les autocollants « Garantie annulée si enlevé » ! Ces petites étiquettes ont terrorisé des générations de geeks et d’amateurs de technologie. Mais aujourd’hui, la Commission Fédérale du Commerce (FTC) des États-Unis a décidé de rappeler fermement à plusieurs entreprises de l’univers informatique que ces fameuses étiquettes sont tout simplement illégales.

ASRock, Gigabyte et Zotac viennent de recevoir des lettres bien senties leur indiquant de se débarrasser de ces autocollants et des clauses associées dans leurs garanties. En effet, l’institution estime que ces pratiques nuisent au droit des consommateurs à réparer leurs propres appareils. Et ce n’est pas juste à propos des autocollants : les garanties qui se disent « annulées si scellées brisées » sont également dans le collimateur de la FTC.

Les stickers de garantie : Un petit clin d’œil à l’ancienne, mais un grand obstacle pour le droit à la réparation.

La Commission a donné un ultimatum de 30 jours aux entreprises pour se conformer, faute de quoi, des actions en justice pourraient suivre. Il est temps que ces géants de la tech comprennent que les consommateurs ont non seulement le droit, mais aussi le besoin de pouvoir effectuer des réparations de routine sur leurs appareils sans craindre de perdre leurs garanties.

Ce n’est pas la première fois que cela se produit. Revenons en 2018, la FTC avait déjà sermonné six grandes firmes comme Nintendo, Sony et Microsoft pour des pratiques similaires. En fait, ces rappels se basent sur la loi Magnuson-Moss de 1975, qui interdit les restrictions sur les réparations sauf si les entreprises offrent les pièces ou les services gratuitement.

Alors, la prochaine fois que vous verrez un de ces autocollants, souvenez-vous : ces petits gendarment des réparateurs amateurs n’ont plus lieu d’être. Dans un monde où le droit à la réparation prend de l’ampleur, il est grand temps que les entreprises dépoussièrent leurs pratiques.

Après tout, vouloir réparer ses gadgets ne devrait pas être puni par une garantie caduc… Parce que comme on le dit si bien, “Réparer c’est gagner !”

Source : Engadget

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