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Credits image : Austin Distel / Unsplash

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La gestion de patrimoine en Inde à l’ère des startups : une révolution en marche ?

Pourquoi les investisseurs s’intéressent-ils tant aux startups de la wealthtech en Inde ?

Les startups indiennes de gestion de patrimoine attirent de plus en plus l’attention des investisseurs, mais quels sont les facteurs propulsant cette tendance ? Premji Invest est en discussions avancées pour mener une levée de fonds de 30 à 40 millions de dollars pour Dezerv, une application qui propose des solutions d’investissement pour les riches Indiens. Cette augmentation de capital valorise Dezerv à environ 170 millions de dollars avant l’apport des nouveaux fonds, doublant ainsi sa valeur depuis le dernier tour de table.

Parallèlement, Lightspeed Venture prévoit d’investir plus de 20 millions de dollars dans Centricity, une plateforme numérique de gestion de patrimoine. Neo, une startup axée sur la gestion d’actifs, a vu Peak XV accepter d’y injecter environ 35 millions de dollars en octobre dernier. Mais pourquoi ces segments de la gestion de patrimoine connaissent-ils un tel boom en Inde?

L’Inde est prête pour une explosion de croissance dans le secteur de la gestion de patrimoine.

Une partie de la réponse réside dans le fait que seulement 50 à 55 % du marché de la gestion de patrimoine en Inde est actuellement gérée par des professionnels. Les investisseurs parient que les startups pourront éliminer les intermédiaires et offrir des recommandations personnalisées et basées sur des données à une clientèle souvent oubliée par les acteurs traditionnels. À titre d’exemple, Scripbox, soutenue par Accel, est devenue rentable ces deux dernières années et gère plus de 2 milliards de dollars d’actifs.

Les changements dans le secteur indien ne s’arrêtent pas là. Assiste-t-on à une transformation plus large de l’économie financière du pays? En effet, des secteurs comme l’assurance et les fonds communs de placement connaissent une croissance rapide. Le nombre de comptes de fonds communs a triplé et demi depuis 2015, et la pénétration du marché des fonds communs reste bien en deçà de la moyenne mondiale, laissant place à une potentielle croissance de 20 % par an, selon Macquarie.

Certaines startups comme Jar, soutenue par Tiger Global, aident également les Indiens à investir de manière plus régulière dans des actifs comme l’or. Avec un marché de l’or indien évalué à 100 milliards de dollars, Jar incite ses clients à réaliser en moyenne 22 investissements par mois. Ce dynamisme économique aura-t-il un impact durable sur le mode de vie et les habitudes d’investissement en Inde ?

Certaines des plus grandes entreprises indiennes de gestion de patrimoine adaptent déjà leurs stratégies. Par exemple, 360 One WAM a récemment acquis l’application ET Money pour 44 millions de dollars, tandis que CRED a acheté Kuvera, une plateforme d’investissement en fonds communs. BlackRock et Reliance ont par ailleurs formé une joint-venture pour offrir des solutions d’investissement technologiques et abordables aux investisseurs indiens. Mais est-ce que ce développement de la wealthtech conduira finalement à une meilleure accessibilité aux services financiers en Inde ?
La révolution wealthtech changera-t-elle radicalement l’expérience d’investissement des Indiens?

Source : Techcrunch

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