« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue. Surtout quand on peut l’envoyer à l’autre bout du monde en deux clics. » Voilà la philosophie de Nala, une startup spécialisée dans les transferts de fonds, qui vient de lever la coquette somme de 40 millions de dollars pour développer sa nouvelle plateforme de paiements B2B. On peut dire qu’ils n’ont pas de problèmes d’argent, mais que d’argent, c’est bien ce qu’ils gèrent le mieux !
Menée par le fonds d’investissement de San Francisco, Acrew Capital, cette ronde de financement a séduit de nombreux investisseurs de renom tels que DST Global, Norrsken22, HOF Capital, et même des poids lourds de la fintech comme Ryan King de Chime et Vlad Tenev de Robinhood. Pas mal pour une entreprise africaine en pleine expansion !
Benjamin Fernandes, le fondateur et directeur général de Nala, a expliqué à TechCrunch que cette injection de capital survient après une levée de fonds de 10 millions de dollars en 2022. Cette manne financière va permettre à Nala d’accélérer son plan de croissance mondial, notamment en s’attaquant aux marchés d’Asie et d’Amérique latine. Rien que ça ! Actuellement, grâce à son application, Nala permet de transférer des fonds depuis l’Europe, le Royaume-Uni et les États-Unis vers 11 marchés africains en se connectant à 249 banques et 26 services de mobile money.
Nala passe de la simple application de transfert d’argent à une véritable plateforme de paiements pour les entreprises.
Mais pourquoi se limiter aux particuliers quand on peut aussi séduire les entreprises ? C’est ainsi que Nala a lancé Rafiki, une plateforme de paiements B2B en mars. Cette plateforme permet de gérer les paiements dans et hors d’Afrique, pour assurer une meilleure accessibilité et surtout, des coûts de transaction moindres. De quoi conquérir le cœur des entreprises à la recherche de fiabilité.
Nala, ou “ami” en swahili, porte bien son nom puisqu’elle ambitionne de devenir le meilleur allié des entreprises souhaitant effectuer des paiements transfrontaliers. Avec Rafiki, la startup propose une infrastructure de paiement robuste, allégeant les charges pour l’utilisateur final, tout en garantissant un service disponible à tout moment. Pour un service de transfert de fonds, on peut dire qu’ils ne jouent pas aux économies de bout de chandelle.
Cette réussite donne à Fernandes des ailes : la startup a déjà atteint la rentabilité et vise les 500,000 clients. Et ce n’est pas tout, Nala entend bien faire de sa plateforme B2B un incontournable pour des clients comme TransferGo et Cadana, attirés notamment par la capacité de Rafiki à rendre les paiements fiables et accessibles. C’est une belle promesse pour l’avenir des paiements internationaux.
Le pari de Nala ne s’arrête pas là. Avec le soutien de grands partenaires financiers et l’appétit de nouveaux marchés émergents comme l’Asie et l’Amérique latine, la startup est prête à surfer sur la vague de la croissance des transferts de fonds, un secteur en pleine expansion selon les prévisions de la Banque mondiale. Les opportunités sont immenses, surtout que le coût des transferts reste élevé, une moyenne mondiale de 6,4% sur un envoi de 200 dollars. Nala compte bien bousculer ces tarifs avec ses solutions plus économiques.
Comme le dit Lauren Kolodny, partenaire chez Acrew : « Nous croyons que Nala sera le leader des transferts de fonds pour la prochaine génération d’africains qui représenteront 35% de la jeunesse mondiale d’ici 2050. » Avec une telle perspective, Fernandes et son équipe ont de quoi voir grand.
La morale de l’histoire ? On peut dire que Nala n’est pas prêt de mettre la clé sous la porte, bien au contraire, ils ont les clés de la réussite en main. Ça roule pour eux… sur les rails de paiement !
Source : Techcrunch