« Les licornes c’est imaginaire, mais le chaos sur Twitter post-Musk, c’est bien réel! »
Elon Musk, le grand manitou de l’innovation, fait face à une série de procès suite à son acquisition de Twitter en 2022. Parmi les milliers de tweets quotidiens, certains ex-employés se sont sentis un peu laissés pour compte – environ 6,000 fois pour être précis, dont l’ancien PDG Parag Agrawal. La cerise sur le gâteau ? Un juge fédéral a statué que X Corp. ne leur devait pas plus de primes de départ.
Le procès, initié par l’ancienne responsable de l’expérience des employés de Twitter et un autre ex-manager, alléguait que X Corp. avait offert moins de primes que ce qui était initialement promis dans leurs contrats. Pendant que les paroles s’envolent et les tweets restent, Musk avait confirmé que les employés remerciés recevraient au maximum trois mois de rémunération, ce qui est bien inférieur aux six mois promis par le plan de départ de Twitter en vigueur depuis 2019.
Thompson, juge du district des États-Unis, a rejeté mardi le recours collectif déposé à San Francisco. Elle a estimé que les protections de l’ERISA ne s’appliquaient pas puisque les employés avaient été informés dès l’acquisition d’octobre 2022 qu’ils recevraient uniquement des paiements en espèces.
« Nous sommes déçus par cette décision et étudions nos options pour aller de l’avant », a déclaré un porte-parole du cabinet juridique Sanford Heisler Sharp, représentant les plaignants. Depuis les licenciements massifs de novembre 2022, X Corp. gère une équipe réduite à l’os. Musk avouait à la BBC en 2023 qu’il avait réduit le personnel à 1,500 employés, contre environ 8,000 auparavant, dans un effort majeur de réduction des coûts. Malgré cela, les pertes continuent à s’accumuler.
Cependant, le ciel n’est pas encore totalement dégagé pour Musk. Dans une autre plainte, Agrawal et trois autres ex-dirigeants réclament 128 millions de dollars en indemnités. Une bagatelle, n’est-ce pas ? Un autre recours demande plus d’un million de dollars en paiements de départ. Pourtant, Musk affirme de son côté ne jamais avoir accepté ces plans de prestations.
Entre nous, l’histoire de Twitter ressemble de plus en plus à une mauvaise sitcom, et Elon Musk semble jouer le rôle principal avec brio. En attendant de voir si notre cher Elon va pouvoir surfer sur cette tempête juridique, croisons les doigts pour qu’il ne tweet pas son prochain licenciement en direct!
Source : Techcrunch