« Qu’est-ce qu’un réseau social sans son lot de drames juridiques ? »
Elon Musk n’est jamais loin d’un bon feuilleton judiciaire, surtout lorsqu’il s’agit du réseau social rebaptisé X (anciennement Twitter). Cette fois, notre héros milliardaire a réussi à éviter une facture de 500 millions de dollars liée aux indemnités de licenciement de plus de 6 000 employés. Spoiler alert : ce n’est pas son dernier épisode en salle d’audience.
Courtney McMillian, une ex-employée de Twitter, avait lancé une action collective en justice, arguant que selon la loi fédérale ERISA (Employee Retirement Income Security Act), les employés licenciés avaient droit à trois mois de salaire. Insatisfaits des montants reçus, ils réclamaient un joli pactole de 500 millions de dollars. Mais c’était sans compter sur la juge du district nord de Californie, Trina Thompson, qui a accordé à Musk sa motion de rejet, déclarant que le plan de licenciement post-Musk était celui en vigueur.
Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être dans le monde des réseaux sociaux.
Pourquoi ce rejet, me demandez-vous ? Parce que, d’après la juge Thompson, le plan de licenciement antérieur à l’ère Musk (2019) n’était pas applicable. Un nouveau plan avait été présenté aux employés avant leur licenciement, ce qui rend leurs revendications caduques. Cela dit, tout espoir n’est pas perdu pour les anciens twittos. Thompson a offert une porte de sortie aux plaignants en les invitant à reformuler leur plainte sans invoquer l’ERISA. Qui sait ? La bataille judiciaire est loin d’être terminée.
Et ce n’est pas tout ! D’autres morceaux de bravoure juridiques sont en cours contre X Corp/Twitter. D’anciens cadres supérieurs poursuivent l’entreprise pour des indemnités impayées de 128 millions de dollars et des frais juridiques de 1 million de dollars. Avec tout cet argent en jeu, on croirait presque que la justice est une affaire rentable.
Source : Engadget