« Voulez-vous vraiment continuer sans lire cet article ? » Voilà, c’était une tentative de vous accrocher avec une pointe de « dark pattern ». Plongeons ensemble dans les méandres des interfaces web insidieuses, où l’utilisateur devient souvent une proie facile des tactiques bien rodées !
La Federal Trade Commission (FTC) américaine, accompagnée de deux réseaux internationaux de protection des consommateurs, a récemment dévoilé les résultats d’une étude captivante. Sur 642 sites web et applications offrant des services d’abonnement, 76 % utilisaient au moins une technique de “dark pattern”, et 67 % en utilisaient même plusieurs ! Comment ça, vous ne pouvez plus vous désabonner ? Rien de nouveau sous le soleil, semble-t-il.
Ces fameuses ‘dark patterns’ incluent tout un arsenal de ruses : du classique “sneaking”, où la désactivation du renouvellement automatique est quasi impossible, à l’“obstruction”, qui rend la résiliation d’une offre plus difficile que de retrouver ses clés dans le noir. Imaginez un bouton annuler caché dans un labyrinthe ; frustrant, non ? Et ce n’est que la pointe de l’iceberg.
Les techniques obscures ont encore de beaux jours devant elles, sauf si la FTC entre en mode super-héros de la consommation.
Entre le “social proof” – cette influence subtile du groupe qui vous pousse à vous abonner parce que « tout le monde le fait » –, et le “forced action” qui vous contraint à entrer vos coordonnées bancaires pour profiter d’un essai gratuit, tout est bon pour vous embobiner. La FTC, dans son rôle de zorro numérique, semble prête à passer à l’action, surtout que les enjeux sont de taille avec des géants comme Apple dans le viseur.
Eh oui, les sites mettent aussi une pression monstrueuse avec les notifications de stock bas ou d’urgence d’achat. Non, ce n’est pas limité à l’e-commerce, même dans les abonnements, ils trouvent des astuces pour faire monter le stress. Ah, l’économie de l’anxiété, quel filon juteux !
Enfin, ne sous-estimons pas l’interférence intentionnelle des interfaces : pré-sélectionner l’option la plus coûteuse ou jouer sur les émotions avec des phrases du style “Je ne veux pas manquer ça, abonnez-moi!”. Une manipulation honnêtement scandaleuse. Mais bon, qui oserait résister à un FOMO bien marketé ?
La grande revue de l’ICPEN et de la FTC entre janvier et février est un véritable marathon d’inspection de ces pratiques. Néanmoins, il appartient à chaque pays de décider si ces techniques sont légales ou non. Au final, le chemin vers une régulation plus stricte pourrait être semé d’embûches, mais l’espoir est de voir ces pratiques être mises sous un éclairage bien moins flatteur.
Conclusion : que reste-t-il à faire ? Lire attentivement avant de cliquer, et surtout, ne jamais sous-estimer le pouvoir des petits caractères. Après tout, comme dirait le chat dans Alice au pays des merveilles : “Nous sommes tous fous ici”. Mais nous préférerions ne pas l’être à cause de quelques sombres manœuvres marketing !
Source : Techcrunch