Comme disait Einstein, « L’imagination est plus importante que la connaissance ». Mais si vous laissez votre imagination vagabonder de trop, l’Union Européenne pourrait bien avoir quelque chose à dire à ce sujet. En effet, l’UE a publié le texte complet et final de l’EU AI Act dans son Journal officiel, et il est prêt à entrer en vigueur dès le 1er août. Prenez vos pop-corns, car ce n’est que le début du show !
Durant les six prochains mois, le show commence avec l’interdiction des applications AI prohibées. Cela inclut des joujoux moins éthiques comme les systèmes de classement de crédit social (désolé, Black Mirror), la collecte et la compilation d’informations de reconnaissance faciale pour les bases de données, et la reconnaissance émotionnelle en temps réel dans les écoles et les lieux de travail. Fini de jouer aux caméras magiques !
Mais attendez, ce n’est pas tout ! Dans neuf mois, l’UE commencera à mettre en place des codes de conduite pour les développeurs d’IA. Ces règles seront rédigées en partenariat avec des firmes de conseil et concerneront les modèles à usage général jugés à risque systémique. Espérons juste que les géants de l’industrie ne joueront pas les dictateurs masqués sur la scène réglementaire.
L’IA doit s’expliquer et faire son show en toute transparence.
Après un an, les fabricants de modèles d’IA tels que ChatGPT devront se plier à de nouvelles exigences de transparence. Ils devront démontrer que leurs systèmes sont sûrs et facilement explicables pour les utilisateurs. De plus, les règles s’étendront aux médias générés par IA, comme les deepfakes et autres contenus manipulés, qui devront être clairement étiquetés. Surprise, pas de montage caché !
Pour couronner le tout, les entreprises devront respecter les lois sur le droit d’auteur lorsqu’elles entraînent leurs modèles, sauf si leurs créations sont destinées à la recherche et au développement. Si les titulaires de droits choisissent de réserver leurs droits sur leurs œuvres, les développeurs d’IA devront obtenir une autorisation pour effectuer des analyses de texte et de données. Et oui, même les robots doivent demander la permission avant de copier !
Source : Engadget