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Credits image : ZHENYU LUO / Unsplash

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Microsoft fait sa sortie… à moitié

«Un jour, l’IA dominera le monde, mais seulement après avoir pris son café du matin.»

Microsoft a récemment décidé de faire ses valises et de quitter son siège d’observateur non votant au sein du conseil d’administration d’OpenAI. La firme, qui avait acquis ce poste après plusieurs remaniements suite au licenciement et à la réadmission de Sam Altman, a déclaré être désormais suffisamment confiante dans la direction prise par l’entreprise.

Ce n’est pas parce que Microsoft plie bagage que les discussions avec OpenAI vont s’arrêter là. En effet, malgré son départ, Microsoft détient toujours 49 % d’OpenAI, une société à but lucratif. Ils ont investi près de 13 milliards de dollars dans l’aventure, ce qui leur donne une sacrée dose de crédibilité et d’influence. Les régulateurs européens, quant à eux, pourraient ne pas voir cela d’un très bon œil.

Microsoft prend la poudre d’escampette, mais reste bien ancré dans les affaires d’OpenAI.

À leur grand soulagement, OpenAI a exprimé sa gratitude envers Microsoft pour leur confiance et leur partenariat fructueux. Toutefois, la firme a aussi clarifié qu’après le départ de Microsoft, il n’y aurait plus aucun observateur sur le conseil d’administration. Désolée Apple, mais il n’y a plus de place pour toi ici.

Avec des personnalités prestigieuses comme les anciens co-CEO de Salesforce Bret Taylor et Fidji Simo, le biotope d’OpenAI ressemble à un Who’s Who du monde des affaires et de la technologie. Ils continueront de piloter le navire OpenAI, qui, malgré les turbulences récentes – adieu Andrej Karpathy et Ilya Sutskever – semble toujours naviguer dans la bonne direction.

Du côté de la régulation, l’Union Européenne s’inquiète de voir des géants de la tech, tels que Microsoft, contrôler d’autres entreprises sous prétexte d’investissements massifs. Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne pour la politique de la concurrence, a précisé que ces investissements ne devraient pas servir de couverture pour s’octroyer un contrôle excessif.

Finalement, Microsoft semble jouer la carte de la prudence en quittant son poste d’observateur, évitant ainsi de rouvrir la boîte de Pandore des enquêtes antitrust. Comme l’a astucieusement noté Alex Haffner de Fladgate, c’est une manœuvre destinée à éviter les sombres regards des régulateurs.

On dirait bien que Microsoft préfère jouer à cache-cache plutôt que d’affronter les régulateurs de front. Après tout, ils restent solidement ancrés dans OpenAI par leurs investissements. Peut-être qu’ils anticipent la prochaine partie d’échecs de l’intelligence artificielle.

Source : Techcrunch

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