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Credits image : Alexandros Sarakasidis / Unsplash

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Robocalypse Now: Le Retour des Pnéomés

« La vengeance est un plat qui se mange à quatre roues. » Voilà ce qu’aurait pu se dire notre mystérieux slasheur de pneus avant d’entrer en action. En effet, un habitant de Castro Valley a été accusé jeudi d’avoir vandalisé les pneus de 17 robotaxis de Waymo à San Francisco entre le 24 et le 26 juin, selon le procureur de la ville.

Ce rebelle des temps modernes a été pris la main dans le sac (ou plutôt le couteau dans le pneu) grâce aux caméras extérieures des véhicules de Waymo. Dans la Baie, les véhicules autonomes ne font pas l’unanimité et ce n’est pas la première fois qu’ils sont pris pour cible. Souvenez-vous, en février, un groupe de mécontents a carrément mis le feu à un robotaxi Waymo à Chinatown.

Ce n’était pas une première non plus. Il y a environ un an, des anti-robotaxis avaient trouvé une façon astucieuse de désactiver ces véhicules en posant des cônes de signalisation sur leurs toits. Ah, la créativité dans la contestation ! Mais cette fois, la technologie a bien fait son travail : les caméras extérieures des Waymo ont tout filmé, permettant ainsi à la police de San Francisco d’identifier notre bandit des pneus.

Les caméras des Waymo ont capturé l’image du suspect et la police a agi en conséquence.

« Nous confirmons que des accusations ont été portées contre l’individu qui a vandalisé de nombreux véhicules Waymo, certains avec des passagers à bord, » a déclaré Katherine Barna, porte-parole de Waymo. De leur côté, les procureurs affirment que ces incidents de crevaison sont liés à un autre cas similaire de dommages infligés à des taxis autonomes, impliquant le même suspect.

Brooke Jenkins, procureure de San Francisco, a remercié les forces de l’ordre pour leur enquête minutieuse. « La destruction de la propriété d’autrui ne sera pas ignorée à San Francisco. Les responsables doivent rendre des comptes. » Le suspect, qui plaide non coupable, est actuellement en détention sans possibilité de libération sous caution en attendant son procès prévu pour le 12 juillet.

Waymo indique qu’elle analyse rigoureusement toute demande émanant des forces de l’ordre avant de fournir des vidéos de ses véhicules, et refuse celles qui ne reposent pas sur une base légale valide. Par le passé, l’entreprise a déjà rejeté de telles requêtes. Le bureau du procureur s’est refusé à tout autre commentaire. Notre histoire du jour se termine en précisant que l’accusé vit bien à Castro Valley.

Qu’est-ce qu’on retient de tout ça ? Que les voitures autonomes ne sont décidément pas au bout de leurs peines à San Francisco. Alors, la prochaine fois que vous verrez un robotaxi, pensez à ses pneus innocents avant de vous laisser aller à toute rébellion spontanée… et surtout, gardez vos couteaux dans la cuisine où ils seront bien plus utiles pour découper votre pizza préférée !

Source : Techcrunch

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