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Credits image : Hunters Race / Unsplash

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Spin Doctors ou Spin Tragi-comedy?

« Vous savez que vous avez un gros souci quand votre patron obtient plus d’années de prison que votre société n’a d’années d’existence. »

Oui, chers lecteurs, l’excentricité est à son comble chez HeadSpin! L’entreprise de tests d’applications mobiles, fondée en 2015 et initialement valorisée à plus d’un milliard de dollars, a connu une descente en enfer digne d’un épisode de « Black Mirror ». La faute à son fondateur manipulateur, Manish Lachwani, qui a fini par goûter aux barres de la prison plus tôt cette année.

Imaginer que cette start-up, louée comme « l’une des entreprises logicielles à la croissance la plus rapide » en 2018, allait finir bradée à des prix aussi bas qu’un menu en Happy Hour, c’est dire que rien n’est jamais acquis dans le monde impitoyable des affaires. Et ce n’est pas l’acquisition par la firme canadienne PartnerOne qui apportera consolation aux anciens employés, privés des fruits de leur labeur suite à des options devenues tout bonnement « subaquatiques ».

La réalité des affaires cache parfois des poissons clown au lieu de requins.

Montreal-based PartnerOne a confirmé l’acquisition de HeadSpin, mais secret-défense sur le montant du chèque. Cependant, certains anciens salariés n’ont reçu que des courriels de désillusion: leurs options, qu’elles soient acquises ou non, étaient considérées comme sans valeur. Une nouvelle qui a fait l’effet d’un coup de massue après dix minutes de fausse espérance diffusées dans leur boîte de réception.

Dans cette tragédie en trois actes, seuls les membres de la direction ont tiré le gros lot: des packages généreux pour une sortie élégante. Une belle ironie pour ceux restés fidèles, qui auraient espéré voir leur dévotion récompenser d’un petit bonus, plutôt que de simples remerciements.

Mais tout n’est pas sombre à HeadSpin. Malgré les méandres de ses mésaventures judiciaires, l’entreprise continue à aider les sociétés à tester et surveiller leurs applications à travers le monde. Le nouveau début promu par PartnerOne pourrait bien donner un nouveau souffle à cette entreprise abîmée par la fraude, telle un Phénix renaissant de ses cendres. Espérons seulement que cette ascension se fasse sans nouvelles turbulences, car l’humour noir a ses limites, même dans la tech.

Pour finir sur une note plus légère, la saga HeadSpin nous rappelle que dans le monde des start-ups, il vaut mieux avoir plus d’éthique que de spin.

Source : Techcrunch

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