Comment une jeune entreprise française a-t-elle réussi à décrocher une licence mondiale pour une franchise aussi emblématique que Naruto ?
Fondée en 2022, la startup française Sekai s’est lancée avec une ambition audacieuse: créer des expériences de divertissement basées sur des licences officielles d’anime. Pourquoi le monde de l’animation japonaise n’a-t-il pas encore pleinement investi d’autres formes de divertissement, contrairement aux super-héros Marvel ou à l’univers d’Harry Potter ?
Samy Therain, co-fondateur et PDG de Sekai, nous donne un aperçu de la situation : « Aujourd’hui, il y a 600 millions de fans d’anime dans le monde. Et c’est une industrie vraiment contrôlée au Japon. » Mais pourquoi des franchises comme Bleach, Dragon Ball, Naruto et One Piece dominent-elles le marché mondial et pas seulement japonais ?
Le but est de faire sentir aux gens qu’ils sont des ninjas.
Bien que le parcours des négociations avec TV Tokyo reste en grande partie secret, Sekai a réussi à obtenir les droits officiels pour développer des applications mobiles autour de Naruto. Pourquoi cette licence était-elle si cruciale pour Sekai, et comment ont-ils réussi à convaincre les autorités japonaises ?
Mais que feront-ils exactement avec Naruto ? Samy Therain explique que leur objectif est de créer des expériences interactives et sociales. Mais dans un monde où Pokémon Go a déjà révolutionné le jeu mobile, Sekai pourra-t-il vraiment offrir quelque chose de nouveau et captivant ?
Therain se souvient des débuts difficiles : « Quand nous avons commencé à tester au Canada, nous avons été bloqués par TikTok et Meta. Personne ne croyait que nous avions la licence. » Que révèle cet épisode sur les défis auxquels Sekai est confronté, même après avoir obtenu des droits officiels ?
En dehors des applications mobiles, la licence de Sekai permet également de créer des objets de collection numériques et d’organiser des événements réels. Comment comptent-ils utiliser cette opportunité pour renforcer leur présence sur le marché mondial, à l’exception du Japon et de la Chine ?
Avec un soutien financier de 10 millions d’euros provenant d’investisseurs renommés, Sekai semble prêt à étendre ses projets bien au-delà de Naruto. Mais leur plus grand défi sera de ne pas devenir seulement « l’entreprise Naruto. » Sekai pourra-t-elle répondre aux attentes du marché et maintenir son rythme d’innovation ?
Source : Techcrunch