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Credits image : Rebecca Hansen / Unsplash

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« Les vans de Ronald McDonald? »

« Dans un monde où tout le monde veut aller sur Mars, nous, on a juste décidé d’imprimer une petite camionnette. » – Helixx CEO Steve Pegg, probablement.

En voyant Daisy, la camionnette prototype de livraison imprimée en 3D de Helixx, Steve Pegg, co-fondateur et PDG, ne voit pas seulement un véhicule; il voit une seconde chance. Et il puise son inspiration… attention, suspense… de McDonald’s! Oui, vous avez bien lu.

Cette semaine, Daisy a fait ses débuts mondiaux au Goodwood Festival of Speed. Ce petit prototype aux airs de van cubique n’a rien d’ordinaire: pratiquement toutes ses pièces ont été imprimées en 3D à partir de filaments PLA+ standard, utilisant 14 imprimantes de chez Creality. Même le volant est recouvert de ces fameuses couches bien reconnaissables.

Un véhicule ne coûte que $6,000, mais l’enjeu, pour Helixx, c’est de révolutionner la fabrication automobile.

Helixx ne veut pas seulement vendre des voitures; elle veut redéfinir leur construction. Imaginez des usines éphémères apparaissant comme des pop-ups dans les villes les plus densément peuplées. Et tout ça, avec un modèle de revenu qui, curieusement, s’appuie moins sur la fabrication que sur une panoplie de services.

Steve Pegg n’est pas novice en la matière. Avant de co-fonder Helixx, il supervisait le développement de véhicules légers chez Arrival, une autre startup EV. Helixx est désormais dans une phase de levée de fonds série A de 20 millions de dollars, après avoir sécurisé 1,3 millions en financement d’amorçage l’année dernière.

McDonald’s rencontre les véhicules électriques

Là où Arrival misait beaucoup sur l’automation, Helixx opte pour un modèle de franchise rappelant, vous l’aurez deviné, celui des fast-foods célèbres. Pas besoin d’être un chef pour cuisiner un Big Mac, et pas besoin d’être un ingénieur auto pour assembler Daisy.

Le modèle de franchise est si ancré dans leur concept que Pegg mentionne McDonald’s une demi-douzaine de fois en une seule conversation. L’idée est d’obtenir un volume élevé de production avec une formation minimale des employés.

Helixx fournit tout: sourcing des composants, gestion de flotte, et remise à neuf des véhicules, tout cela à travers la plateforme Siemens Xcelerator. Pour 50 millions de dollars, les partenaires peuvent obtenir une licence pour leur « usine dans une boîte », opérationnelle en seulement 180 jours.

Ensuite, il y a un deuxième niveau de revenus: fournir les composants pour remplir l’usine et fabriquer les véhicules. Helixx gère la logistique de la chaîne d’approvisionnement tandis que ses clients paient des frais de service mensuels et des royalties pour chaque véhicule produit.

Le modèle d’affaires inclut aussi la collecte de données d’utilisation des véhicules, une ressource précieuse pour l’urbanisme ou la gestion de flotte. Helixx cible les marchés où les tuk-tuks règnent en maîtres, comme Jakarta ou Bangkok.

Daisy, alias la Helixx Cargo, fonctionne avec des batteries LFP interchangeables plutôt qu’avec une recharge classique. Cela permet un modèle de mobilisation rapide semblable à celui de Gogoro.

Enfin, pour obtenir une de ces Daisy, il faudra s’abonner. Comme Netflix, mais pour une camionnette électrique. Pegg voit un taux d’utilisation de 95%, ce qui en fait un outil indispensable pour les petits entrepreneurs qui souhaitent maximiser leurs revenus.

Les usines de Helixx, bien que modulaires et simples, devront être capables de produire au moins 100 000 véhicules par an. Et ne vous inquiétez pas, le modèle à l’échelle peut sembler ambitieux, mais Daisy est bien plus simple à fabriquer qu’une Tesla.

Pour les sceptiques du 3D, seuls les prototypes comme Daisy sont imprimés de cette manière. La production réelle reposera sur des méthodes plus conventionnelles, avec 20% des composants en polymère modelé, 45% en pièces métalliques locales, et le reste en composants certifiés comme les airbags ou les batteries.

Helixx cible également les bras financiers des constructeurs comme Toyota et Hyundai pour leur série A. Pegg est convaincu qu’ils peuvent réduire drastiquement les coûts d’entrée pour de nouveaux modèles de véhicules par abonnement.

Et Daisy n’est que le début. Avec une licence, les franchisés peuvent télécharger et produire d’autres modèles de véhicules au fur et à mesure de leur développement.

Alors, prêts à franchir la pas et à acheter votre licence de franchise Helixx? Ou comment vous offrir une part du futur, un burger… euh, un van à la fois!

Source : Techcrunch

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