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Credits image : Ales Nesetril / Unsplash

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Ventres corsés et venture capital

« La politique, c’est comme une startup : il y a beaucoup d’agitation, mais peu de résultats concrets. »

Lors de la première soirée de la Convention nationale républicaine, le capital-risqueur David Sacks a pris la parole pour alerter les Républicains d’un « monde en feu ».

En six minutes top chrono, le fondateur de Craft Ventures s’est surtout concentré sur la politique étrangère — un sujet qu’il affectionne particulièrement dans le podcast All-In qu’il co-anime avec Chamath Palihapitiya, Jason Calacanis et David Friedberg.

Comme prévu, son discours était truffé de rhétorique enflammée sur l’état du pays et du monde, tout en blâmant, bien sûr, l’autre parti politique et son président, Joe Biden. Sacks a notamment évoqué l’agression continue des Houthistes au Yémen et l’avancée de la Russie en Ukraine, en pointant du doigt la politique de Biden.

« Quand la tech rencontre la politique, cela donne une symphonie de discours enflammés. »

Sacks n’a pas manqué de se lamenter sur l’état de San Francisco, un refrain bien connu parmi les leaders techs comme Garry Tan de Y Combinator, déclarant que la gouvernance démocrate a transformé la ville en véritable « cloaque ». Mais, surprise ! Les données récentes montrent que l’itinérance a atteint un niveau historiquement bas et que le taux de criminalité a baissé, bien que les overdoses aient atteint un pic record.

Le discours de Sacks, c’est un peu comme une chanson d’été : répétitif mais efficace. L’année dernière, il a passé son temps à rallier la Silicon Valley du côté de l’ancien président Donald Trump. En mars, il a participé à une collecte de fonds pour Trump, et en juin, il a organisé sa propre soirée de levée de fonds, facturant jusqu’à 300 000$ le billet.

Sans surprise, il s’est aligné avec d’autres investisseurs de la tech pro-Trump, tels que Shaun Maguire de Sequoia et l’ancien de PayPal Keith Rabois. Vivek Ramaswamy, ancien candidat républicain, m’a confié que Sacks était un avocat puissant de Trump, soulignant que la Silicon Valley avait faim de ce genre de leader.

L’apparition de Sacks à la convention est une nouvelle preuve de l’influence croissante des membres de la « Mafia PayPal » dans le GOP de Trump. Plus tôt dans la journée, le parti avait annoncé que sénateur de l’Ohio, J.D. Vance, protégé de Peter Thiel, serait le colistier de Trump.

Malgré tout, Sacks a attiré les critiques d’autres leaders de la Silicon Valley, comme Reid Hoffman de LinkedIn, qui l’a accusé de tomber dans le « conformisme pro-Trump » dans un long post de blog. L’accueil réservé à son discours a été relativement tiède, signe que, même s’il est devenu un champion de Trump dans la Silicon Valley, sa reconnaissance parmi les Républicains moyens reste faible.

Il a toutefois réussi à arracher quelques applaudissements en terminant par un message littéralement apocalyptique : « Nous avons besoin d’ordre dans nos villes, d’ordre à nos frontières et d’ordre pour un monde en feu », exhortant la salle à remettre Trump à la Maison Blanche.

Source : Techcrunch

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