« Changer de cap comme de chemise », c’est sans doute ce que dirait Bill Weber après son bref séjour chez Firefly Aerospace. Oui, vous avez bien entendu, le PDG de Firefly Aerospace a décidé de prendre la poudre d’escampette après moins de deux ans à la barre.
La firme spécialisée en lanceurs, atterrisseurs lunaires et véhicules orbitaux a annoncé mercredi soir que Weber quitterait ses fonctions de chef d’orchestre cosmique. Pendant que le conseil d’administration met la main à la pâte pour dénicher un nouveau PDG, Peter Schumacher, un membre du conseil, jouera le rôle de chef d’orchestre par intérim. L’orchestre aura aussi une petite aide avec un Comité de Transition pour trouver la perle rare.
Si vous pensiez que cela s’arrêtait là, détrompez-vous ! Weber, qui a rejoint la société après son acquisition par AE Industrial Partners en février 2022, a un CV plus long qu’un manuel d’instruction de fusée. Ancien PDG de KeyW Corporation et président de XLA, Weber n’est pas novice dans le secteur aéronautique. Mais, pourquoi ce départ soudain ?
La vérité est que, même dans l’espace, les relations humaines peuvent faire des étincelles.
Quelques jours avant cette annonce surprise, des rumeurs de bureau, rapportées par Payload, suggéraient une relation inappropriée entre Weber et une employée. Quelle drama interstellaire ! Cependant, un porte-parole de Firefly a assuré qu’il n’y avait aucun fondement à ces spéculations. Pourtant, le timing fait réfléchir…
Alors, bien que l’enquête sur l’allégation semble être close, les coïncidences, elles, font encore parler d’elles. Du côté de Weber, pas de commentaires pour le moment. Peut-être travaille-t-il sur une fusée pour une évasion hors de ce monde de ragots ?
Il convient de mentionner que Firefly n’est pas qu’une simple étoile filante dans l’univers des lancements spatiaux. Avec leur petite fusée Alpha et le développement de l’atterrisseur lunaire Blue Ghost, prêt à décoller plus tard cette année, tout semble être en orbite pour la société. Et n’oublions pas leurs véhicules de transfert orbital conçus pour améliorer la mobilité des satellites dans l’espace. En mai dernier, Bloomberg rapportait que les investisseurs envisageaient même de vendre l’entreprise pour une coquette somme de 1,5 milliard de dollars.
Dans ce cosmos compétitif où SpaceX et Rocket Lab règnent en maître, Firefly veut aussi sa part du gâteau. Alors, bien que Bill Weber ait mis les voiles, Firefly continuera de viser les étoiles. Et n’oubliez pas, comme dans la vraie vie, dans le monde des fusées, ce n’est pas toujours la ligne droite qui mène à la destination.
Source : Techcrunch