a building with a sign that says spacex on it

Credits image : Sven Piper / Unsplash

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Comment SpaceX parviendra-t-il à désorbiter l’ISS en 2030 ?

Comment SpaceX prévoit-il de faire retomber l’ISS sur Terre en 2030 ? L’annonce récente de la NASA nous offre-t-elle une perspective plus claire sur le futur de la station internationale ? En juin, la NASA a accordé un contrat de 843 millions de dollars à SpaceX pour développer le U.S. Deorbit Vehicle (USDV) destiné à ramener l’ISS sur Terre à la fin de la décennie. Pourquoi choisir SpaceX pour cette mission critique ?

La NASA a justifié ce choix en expliquant que parmi les deux soumissionnaires – SpaceX et Northrop Grumman – c’est SpaceX qui a proposé un design utilisant le plus de matériel déjà testé en vol. Cet aspect est crucial car la fiabilité sera au cœur du projet, comme l’expliquait Dana Weigel, gestionnaire du programme ISS de la NASA, lors de la conférence de presse. Or, malgré la réutilisation d’une bonne partie de la capsule Dragon, environ 50 % du véhicule USDV sera entièrement nouveau.

Que devra accomplir ce véhicule inédit ? L’USDV devra effectuer une série de manœuvres pour guider l’ISS vers sa désorbitation finale. Le plan est de lancer ce véhicule environ 18 mois avant la fin prévue de la station et de le laisser arrimé à l’ISS. Peu avant sa désorbitation à 220 kilomètres au-dessus de la Terre, l’USDV commencera ses manœuvres cruciales pour assurer une re-rentrée atmosphérique contrôlée.

Le véhicule final de SpaceX devra être assez puissant pour guider l’ISS en toute sécurité vers sa désorbitation.

Sarah Walker, directrice de la gestion des missions Dragon chez SpaceX, a souligné la complexité de la tâche : les moteurs du véhicule devront être assez puissants pour résister aux forces croissantes de l’atmosphère tout en guidant l’ISS. Le design final de SpaceX comprendra six fois plus de carburant utilisable et trois à quatre fois plus de puissance que les capsules Dragon actuelles.

Le compartiment de ce nouveau véhicule abritera tout le carburant, la génération de puissance, et les systèmes avioniques nécessaires. Selon Walker, il comprendra également 30 propulseurs Draco supplémentaires, ce qui devrait permettre de minimiser la zone de débris, composée de morceaux allant de la taille d’un micro-ondes à celle d’une petite voiture.

Pourquoi la NASA a-t-elle fait appel à l’industrie privée, et comment superposera-t-elle cette nouvelle mission avec des stations spatiales commerciales prévues ? En collaboration avec les autres partenaires de l’ISS — Roscosmos, ESA, JAXA et CSA —, la NASA a lancé un appel d’offres après avoir déterminé que les capacités de Roscosmos étaient insuffisantes pour la taille de la station. Le but est également d’assurer une transition fluide vers des stations commerciales en orbite terrestre basse à l’horizon 2030.

Avec ce contrat inhabituel, SpaceX devra concevoir et livrer le USDV, mais ce sera à la NASA de gérer le lancement et l’opération effective de la désorbitation. La NASA prévoit de commencer le processus de sélection des fusées environ trois ans avant le lancement, et si les opérations de l’ISS cessent en 2030, la désorbitation pourrait avoir lieu l’année suivante. Mais cette planification pose la question : la complexité de cette mission pourrait-elle compromettre le succès des futures stations spatiales commerciales ?

Source : Techcrunch

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