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Credits image : Bruno Nascimento / Unsplash

Intelligence ArtificielleTechnologie
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Sur le fil du cloud

Comme disait Coluche : « Il y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes ». Eh bien, certaines des plus grandes entreprises technologiques mondiales semblent bien avoir ignoré ce précieux conseil en formant leurs modèles d’IA avec des transcriptions de plus de 173 000 vidéos YouTube… sans permission !

C’est Proof News qui a levé le voile sur ce scandale. On apprend ainsi que des géants tels qu’Apple, NVIDIA et Anthropic ont utilisé des transcriptions provenant de plus de 48 000 chaînes YouTube. Tout cela en dépit des règles de la plateforme rappelées à maintes reprises par Google. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’Apple est critiqué ce mois-ci pour avoir omis de révéler la source des données d’entraînement pour son Apple Intelligence, leur propre version d’IA générative.

Et ce n’est pas tout ! Ces modèles d’IA ont été nourris avec des vidéos de vos stars préférées de YouTube, telles que Marques Brownlee et MrBeast, mais également notre chère Cherlynn Low d’Engadget. Vous imaginez une IA finissant par dire « like & subscribe » dans une réunion d’affaire ? On n’est pas loin.

Si vous êtes intrigué par la composition de ces jeux de données, allez jeter un œil à l’outil de recherche de Proof News.

Pour les petits curieux, Proof News propose un outil de recherche afin de voir quelles vidéos font partie du lot. Pour les autres, sachez que la question des droits et de la confidentialité reste encore primordiale à l’heure où les IA gobent toujours plus de contenu.

Bref, n’oublions pas que derrière chaque innovation technologique, il y a souvent des zones d’ombres. Et dans ce cas précis, il semblerait qu’un bon gros ménage de printemps soit en ordre.

Allez, ne désespérez pas, on finira bien par voir des IA créant elles-mêmes des datasets sécurisés. D’ici là, autant croiser les doigts et espérer que les géants de la tech apprennent de leurs erreurs. Où alors, peut-être qu’un jour, une IA plus consciencieuse viendra nous secourir. Bref, c’est du pain sur la planche pour les avocats de Google et de compagnie !

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Source : Engadget

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