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Credits image : Markus Spiske / Unsplash

Jeux vidéos
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Le minimalisme de Schim est-il suffisant pour captiver les joueurs?

Qu’est-ce qui rend un jeu vidéo captivant? Est-ce la mécanique de jeu, le scénario, ou peut-être les visuels? Lorsqu’on se plonge dans Schim, un nouveau venu dans le monde du jeu vidéo, plusieurs de ces aspects se manifestent tour à tour, mais certaines lacunes apparaissent également. Que faut-il réellement pour qu’un jeu se maintienne au sommet de nos attentes?

Schim est un plateformer qui se distingue par sa prémisse unique: chaque objet et être vivant possède une âme, une sorte de créature semblable à une grenouille appelée Schim. Mais que se passe-t-il lorsque cette âme se perd, détachée de son hôte qui traverse des moments difficiles? C’est le défi que vous relevez en tant que joueur, navigant à travers des environnements de plus en plus dangereux pour reconnecter le Schim perdu à son hôte en détresse. La subtilité du jeu réside dans sa mécanique: vous ne pouvez voyager qu’à travers les ombres.

Le duo de développeurs, Ewoud van der Werf et Nils Slijkerman, joue ingénieusement avec cette idée. Vous pourriez vous retrouver à sauter entre les ombres des arbres et des animaux avant d’utiliser une maison gonflable pour franchir une distance supplémentaire. Toutefois, certaines mécaniques de jeu peuvent être frustrantes, notamment le timing des sauts entre des tapis roulants dans une usine ou la direction des sauts depuis une corde à linge rotative.

Le potentiel créatif de Schim brille surtout à travers ses sources de lumière incohérentes et ses ombres persistantes et évanescentes.

Là où Schim excelle véritablement, c’est dans l’utilisation de sources de lumière variables et d’ombres distendues et disparues. Ces concepts sont non seulement inventifs mais souvent exécutés sans faute. Derrière cette joie fondamentale se cache une intrigue étonnamment poignante qui traite de la santé mentale et des luttes quotidiennes.

Malheureusement, on pourrait dire que Schim finit par être trop répétitif. Les niveaux urbains, avec des objets trop semblables à travers lesquels sauter, prennent le dessus sur ce qui aurait pu être une expérience plus condensée et gratifiante. Environ à mi-parcours, le désir de reconnecter le Schim avec son humain en vient à surpasser le plaisir de jeu — un mauvais signe pour un jeu qui ne dure que trois heures.

Ce qui ressort le plus, ce sont les esthétiques impeccables de Schim. Chaque niveau utilise deux couleurs principales et divers tons de noir pour illustrer les ombres, les objets et les personnages. Les graphismes, la musique et les animations se combinent de manière magnifique, offrant une véritable œuvre d’art vivante. Les visuels méritent une place comme fond d’écran et démontrent la beauté possible via des rendus minimalistes et stylisés.

En conclusion, Schim regorge d’idées prometteuses et offre une fin touchante et satisfaisante. Mais la route pour y parvenir aurait pu être plus agréablement sinueuse.

Schim est désormais disponible sur PC, PlayStation, Xbox et Nintendo Switch. (Le jeu fonctionne aussi de manière fluide sur Steam Deck.)

Source : Engadget

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