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Credits image : lucas Favre / Unsplash

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Batteries de l’on, mystère de l’ion

« La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse. » – Albert Einstein

En 2019, les États-Unis comptaient seulement deux usines de batteries en fonctionnement et deux en construction. Aujourd’hui, ce nombre a explosé avec environ 34 usines de batteries soit planifiées, en construction ou déjà opérationnelles. C’est l’effet « Big Bang » des batteries !

La montée en flèche de la production de batteries aux États-Unis trouve son tremplin avec l’Inflation Reduction Act (IRA) signé par le Président Joe Biden le 16 août 2022. Bien que ce ne soit pas l’élément déclencheur initial, cet acte a considérablement accéléré la multiplication des projets d’usines. Et bien évidemment, cela a aussi déclenché une compétition technologique climatique avec l’Union Européenne. Comment les choses changent en deux ans, n’est-ce pas?

Face à la pénurie de puces pendant la pandémie, les fabricants d’automobiles, ne voulant pas renouveler l’expérience, ont commencé à rapatrier la production de batteries et de véhicules électriques vers l’Amérique du Nord. Et voilà, une vague d’investissements ! Des géants de l’automobile comme Ford et BMW, aux innovateurs en technologie de batteries, chacun veut sa part du pâté.

L’Inflation Reduction Act, un levier pour la production locale de batteries.

L’IRA est bourré d’incitations pour la production nationale. En 2024, 60 % de la valeur des composants de batterie doit être produite ou assemblée en Amérique du Nord pour qu’un véhicule soit éligible à la moitié du crédit d’impôt pour véhicule électrique (3 750 $). En 2029, ce sera 100 % ! Un véritable obstacle pour la production étrangère.

Le même IRA offre aussi des crédits avancés pour la fabrication : 35 $ par kWh pour la production de cellules de batterie et 10 $ par kWh pour les modules de batterie. Et ce n’est pas tout! Les matériaux comme le graphite et le nickel peuvent également être remboursés à hauteur de 10 % des coûts. Une véritable ruée vers l’or moderne, mais version haute technologie!

Alors que les entreprises mettent les bouchées doubles, les investissements massifs dans la production de batteries ne cessent d’accumuler les zéros. On parle de 112 milliards de dollars d’investissements collectifs pour des capacités de production nationales qui atteindront 1 200 gigawatt-heures avant 2030. Suffisant pour électriser environ 18 millions de véhicules, d’après les prévisions de Tesla.

Pour toutes ces raisons et bien plus encore, la course aux batteries est bien lancée et les entreprises ne comptent pas s’arrêter de sitôt. C’est une ruée vers l’électrique où les géants et les petits nouveaux investissent sans compter. Reste à voir si le marché s’ajustera à cette production massive. Après tout, une batterie locale serait-elle notre nouvelle madeleine de Proust énergétique ?

En conclusion, l’avenir des batteries semble plus brillant qu’une LED haut de gamme. Une chose est sûre, avec toutes ces usines en marche, l’Oncle Sam ne sera pas en rade de batteries de sitôt. Et ça, ce n’est pas de la science-fiction, c’est de la science en action!

Source : Techcrunch

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