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Credits image : Milind Ruparel / Unsplash

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“Quand il pleut des cordes, il suffit de savoir où poser son parapluie.”

Figurez-vous, chers lecteurs, que Mère Nature ne réserve pas ses extravagances aquatiques à notre bonne vieille Terre. Notre voisine, la planète rouge, Mars, a aussi eu droit à sa séance de « trempette colossal ». Et qui a déniché ces indices humides? Notre célèbre Curiosity, le rover préposé à la chasse aux mystères martiens.

Cette énorme machine, grand comme une voiture, a passé une bonne partie de 2024 à explorer le mystérieux canal de Gediz Vallis, une ancienne voie d’eau qui serpente sur une montagne de trois kilomètres. Et même si Mars est aujourd’hui plus sec qu’une éponge oubliée dans un coin sombre, Curiosity a déniché les traces indéniables de déluges anciens. Et là, on parle d’inondations titanesques qui auraient transformé Mars en une planète aussi humide qu’une éponge mouillée!

Là où on pensait trouver des grains de poussière, Curiosity a découvert des rivières de pierres et des halos aquatiques!

Les images récoltées montrent des amoncellements massifs de roches et de galets, qui s’élèvent comme des sculptures étranges. Ces formations seraient le résultat d’immenses coulées de boue et autres événements géologiques puissants. Imaginez un torrent furieux, dévalant la montagne et emportant tout sur son passage, juste avant de s’effondrer en un tas de débris vertigineux.

Mais ce n’est pas tout. Curiosity a aussi découvert des roches marquées par des « halos » clairs, des vestiges des interactions anciennes avec l’eau. Ces marques sont le résultat de réactions chimiques provoquées par l’eau qui s’infiltrait dans la roche. En d’autres termes, Mars a longtemps été une planète où l’eau coulait abondamment, laissant des signes indélébiles dans le paysage.

Pourtant, malgré ces preuves éclatantes de la présence passée de l’eau, Mars reste aujourd’hui un désert froid et impitoyable. L’absence d’une atmosphère protectrice, due à l’arrêt de son noyau métallique chaud, a exposé la planète aux vents solaires. Ces vents ont peu à peu érodé l’atmosphère épaisse de Mars, transformant ce qui était probablement un monde riche en eau en une étendue sèche et irradiée.

Curiosity, intrepid rover, continue sa quête pour décerner si Mars aurait pu abriter des conditions habitables pour des formes de vie microbiennes. Pendant ce temps, Perseverance, le petit frère sur la planète rouge, cherche inlassablement des biosignatures, des indices probants de l’existence passée d’organismes martiens.

En résumé, même si Mars n’a plus la tête à faire la fête aquatique aujourd’hui, la Curiosity et la Perseverance ne cessent d’étancher notre soif de savoirs martiens. Parce que parfois, il faut vraiment se mouiller pour trouver des réponses!

Source : Mashable

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