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Credits image : Ales Nesetril / Unsplash

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Pourquoi les géants de la tech se tournent-ils vers Trump pour 2024?

Qu’est-ce qui pousse tant de figures de la Silicon Valley à soutenir Donald Trump pour la présidence? Au-delà des apparences, qu’est-ce qui motive réellement cet appui?

Lors de ma présence à la Convention Nationale Républicaine à Milwaukee, j’ai observé de près la dynamique fascinante entre les moguls de la tech et l’entourage de Trump. Avec une invitation surprise de Madison Campbell, fondatrice de Leda Health, j’ai plongé dans cette immersion politique où le soutien technologique à Trump était omniprésent.

Est-ce seulement une question d’alignement idéologique ou y a-t-il des intérêts économiques plus profonds en jeu? Jacob Helberg, mari du capital-risqueur Keith Rabois, arborait une kippa rouge estampillée « Trump » depuis sa loge privée. Pendant ce temps, David Sacks, investisseur enflammé, captait l’attention des délégués avec un discours fervent. Comment expliquer cette présence marquée?

Les élites technologiques affichent un soutien marqué à Trump tout en faisant face à des contradictions internes.

Dans les couloirs lumineux de la convention, au milieu des délégués texans en chapeaux de cow-boy et jeans, et des fans de Trump en costumes drapeau-américain, j’ai croisé Blake Masters, un autre protégé de Thiel. Son sourire énigmatique en disait long lorsqu’il mentionna que « Peter est très, très content », en référence à la nomination de J.D. Vance comme vice-président potentiel de Trump.

Ces jours à la RNC ont révélé une friction intéressante entre les rêves technocratiques et la ferveur des supporters MAGA de la classe ouvrière. Par exemple, tandis que Sacks critiquait les syndicats, Sean O’Brien, président des Teamsters d’Amérique, montait sur scène quelques heures plus tard. N’est-ce pas là une démonstration de la complexité de ces alliances?

En discutant avec Campbell au Pfister Hotel où Trump séjournait, il est apparu qu’elle, bien que libertarienne et candidate alternative déléguée de Pennsylvanie, ne se considère pas comme une fervente pro-Trump. Pour elle, le soutien découle davantage d’un calcul pragmatique en faveur de son entreprise de kits de collecte de preuves pour victimes de viol.

Campbell expliqua que, malgré ses désaccords personnels avec Trump, elle estime que son administration pourrait être bénéfique pour les affaires. « Même si j’adhère à certaines politiques de Trump, ça ne veut pas dire que je l’approuve en tant que personne », a-t-elle confessé. Que révèlent ces contradictions sur l’alliance entre la tech et la politique?

En déambulant dans la convention sous haute sécurité avec des policiers sur bateaux, motos et chevaux, nous avons croisé des manifestants brandissant des drapeaux palestiniens. Vivek Ramaswamy, ancien candidat à la présidentielle et fondateur de Roivant Sciences, a souligné l’implication croissante de Musk et d’autres dans le soutien à Trump. « Une vague de soutien est à prévoir cet été, » a-t-il prédit. Cette prévision semble-t-elle réaliste ou utopiste?

La plateforme du GOP n’est pas en reste en termes de séduction de la Silicon Valley, promouvant le développement de la crypto « libéré de la surveillance gouvernementale. » Trump, en se préparant à prendre la parole à la conférence Bitcoin de Nashville, montre bien l’enjeu économique derrière ce soutien. Est-ce un simple « Bitcoin play » comme le suggère Mark Cuban, ou y a-t-il plus?

Source : Techcrunch

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