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Sommes-nous trop dépendants des systèmes technologiques pour les infrastructures critiques ?

Comment une simple panne de logiciel peut-elle entraîner des perturbations massives dans le secteur de l’aviation mondiale ?

Une panne majeure de CrowdStrike a paralysé les opérations de plusieurs compagnies aériennes, bloquant les ordinateurs fonctionnant sous Microsoft Windows. Des géants du transport aérien comme United Airlines, American Airlines et Delta Air Lines ont suspendu leurs opérations à l’échelle mondiale. Comment est-ce possible que des informations essentielles sur des milliers de vols puissent être affectées aussi sévèrement ? FlightAware rapporte qu’environ 7% des vols de United, 8% d’American Airlines et 12% de Delta ont été annulés.

La situation est loin de se limiter aux aéroports. En effet, les ports de Long Beach et Los Angeles ont également été impactés par des pannes aux portes d’entrée et de sortie des camions, causant des retards importants dans les expéditions. Pourquoi une seule entreprise de sécurité informatique a-t-elle un tel pouvoir ?

Un incident technologique mondial nous pousse à interroger la dépendance des infrastructures sensibles à une poignée de fournisseurs.

Le secrétaire américain aux Transports, Pete Buttigieg, a reconnu une cascade d’effets suite à cette panne. Alors qu’une enquête est en cours, la question demeure : combien de temps ces perturbations vont-elles réellement durer ? Buttigieg a souligné que même après avoir décelé la cause racine du problème, les implications pourraient se faire ressentir tout au long de la journée et potentiellement au-delà.

Les systèmes de contrôle aérien ne sont apparemment pas touchés, mais la FAA a signalé que plusieurs compagnies aériennes réclament de l’aide pour gérer les arrêts au sol jusqu’à ce que la situation soit résolue. Ou encore, est-il possible que ces mêmes systèmes de contrôle aérien soient véritablement immunisés ?

Les grandes compagnies aériennes affectées comme Qantas, Air France, Ryanair, Air Asia et Air India sont en train de gérer les problèmes de communication. Comment les passagers peuvent-ils être protégés et quelles sont les responsabilités des compagnies aériennes dans une telle situation ? Plusieurs de ces compagnies ont offert des mesures correctives telles que des repas et des hébergements aux passagers en détresse.

La majorité des systèmes ferroviaires n’ont pas été touchés, mais certains systèmes publics de gestion des transports, tels que le métro de Washington D.C., ont connu des interruptions. Comment cette disparité est-elle possible et quelles sont les mesures de protection en place pour les transports publics ?

Enfin, l’industrie automobile, bien que partiellement affectée, semble se remettre plus rapidement. Pourquoi certaines industries montrent-elles une plus grande résilience face à de telles pannes et que pouvons-nous apprendre pour renforcer d’autres secteurs vitaux ?

Alors que les perturbations continuent, une question cruciale demeure : à quel point sommes-nous dépendants de ces systèmes technologiques et comment pouvons-nous mieux se préparer pour éviter que ce genre de situation ne se reproduise à l’avenir ?

Source : Techcrunch

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