Pourquoi le président Joe Biden renonce-t-il à se représenter aux élections ? C’est une question qui revient sur toutes les lèvres après l’annonce fracassante du président américain. Alors que les spéculations allaient bon train, Biden a finalement décidé de ne pas briguer un second mandat.
Cette nouvelle intervient après des semaines de pressions croissantes de la part de certains membres du Parti démocrate, y compris des investisseurs et des dirigeants de la tech de haut niveau. Est-ce vraiment dans l’intérêt de son parti ? Biden a déclaré dans un communiqué via Twitter que bien qu’il eût l’intention de se représenter, il pense qu’il est dans le meilleur intérêt de son parti et du pays de se concentrer sur ses responsabilités présidentielles jusqu’à la fin de son mandat.
Dans un post suivant, Biden a exprimé son soutien total et son approbation pour la vice-présidente Kamala Harris comme candidate démocrate. Malgré cette annonce de retrait, la question demeure : la vice-présidente Harris sera-t-elle capable de prendre la relève et de porter les espoirs démocrates en novembre ? La tension monte parmi les donateurs du parti et les personnalités influentes de la tech, comme Michael Moritz qui a déclaré qu’il suspendait ses dons au parti.
Biden se retire, mais peut-il encore influencer l’orientation future du Parti démocrate ?
Des figures emblématiques comme Reed Hastings, co-fondateur de Netflix, et Mark Pincus de Zynga ont également demandé à Biden de se retirer. Ted Dintersmith, un autre capital-risqueur, a même co-rédigé un plan pour un processus primaire accéléré afin de choisir le successeur de Biden. Mais pourquoi cette mobilisation soudaine dans la Silicon Valley contre Biden ?
La semaine dernière, l’annonce est tombée après la Convention Républicaine où l’ancien président Donald Trump a officiellement accepté la nomination de son parti. Trump a même nommé JD Vance, un ancien capital-risqueur de la Silicon Valley, comme son colistier. Ce contexte électoral tendu amène à se demander si les soutiens du secteur technologique influenceront davantage le scrutin de novembre.
Quant à l’héritage de Biden, il a marqué son mandat avec des mesures significatives pour la tech : la signature du CHIPS Act avec 52,7 milliards de dollars pour revitaliser la production de semi-conducteurs aux États-Unis et des fonds pour stimuler la fabrication de batteries et de véhicules électriques. Mais quelle sera l’impact à long terme de ses politiques maintenant qu’il ne se représente pas ?
Au final, cette décision de Biden pose une question cruciale : Kamala Harris peut-elle vraiment capitaliser sur cet élan et unir le Parti démocrate face à une opposition de plus en plus organisée ?
Source : Techcrunch