Matrix movie still

Credits image : Markus Spiske / Unsplash

Intelligence ArtificielleSmartphonesSociétéTechnologie
0

Kamala Harris : Vice et Versa

« Si on veut une place au soleil, il faut s’attendre à quelques coups de soleil. » Et c’est exactement ce qui se passe dans le monde politique américain ces jours-ci.

Avec l’annonce de Joe Biden de se retirer de la course présidentielle, tous les projecteurs se braquent sur Kamala Harris, potentielle nouvelle candidate présidentielle démocrate. Harris, originaire de la Bay Area et ancienne procureure de San Francisco, pourrait amener un souffle technologique à la campagne présidentielle 2024. Et ce n’est pas la première fois qu’elle flirte avec la tech.

Après tout, Harris a des liens solides avec la Silicon Valley. Des investisseurs de renom comme John Doerr et Ron Conway étaient parmi ses premiers supporteurs. Et lorsque LinkedIn co-fondateur Reid Hoffman a tweeté son soutien, cela ne surprenait personne. Cependant, face à tout ce soutien, certaines voix de la tech, comme Reed Hastings de Netflix, préfèrent la prudence et appellent à une convention ouverte.

blockquote class= »wp-block-quote has-medium-font-size »>Harris marche sur le fil du rasoir entre innovation technologique et régulation nécessaire.

Ce n’est pas tout rose cependant. Certains lui reprochent de ne pas avoir freiné assez vite l’expansion des géants technologiques lorsqu’elle était procureure. Pendant la campagne présidentielle de 2020, alors qu’Elizabeth Warren appelait à démanteler les mastodontes comme Amazon, Google et Facebook, Harris se contentait de prôner une régulation plus stricte sur la vie privée.

Néanmoins, Harris s’est montrée critique vis-à-vis des PDG de la tech et a démontré sa volonté de réguler davantage le secteur. En 2016, elle n’avait pas mâché ses mots, déclarant au New York Times que les entreprises tech devaient être régulées pour protéger la vie privée des consommateurs américains.

En tant que vice-présidente, Harris n’a pas hésité à discuter de la régulation de l’IA, affirmant que les mesures volontaires prises par les entreprises tech étaient des premiers pas vers un avenir plus sûr. Et lorsque Biden a publié un décret pour établir des normes de sécurité pour l’IA, Harris a salué l’initiative tout en soulignant l’importance de l’intervention gouvernementale pour éviter que les profits ne priment sur le bien-être des consommateurs.

Cependant, la relation entre la technologie et la politique n’est pas sans tensions. Les investisseurs en capital-risque Marc Andreessen et Ben Horowitz craignent que l’administration Biden n' »surrégule » l’IA, et c’est pourquoi ils soutiennent Donald Trump. Quant à TikTok, Harris a exprimé des réserves sur son interdiction, préférant se concentrer sur des préoccupations de sécurité nationale liées à son propriétaire, ByteDance.

Finalement, bien que Harris se soit montrée plus discrète sur le sujet des cryptomonnaies, on peut supposer qu’elle soutiendrait les nouvelles régulations mises en place par l’administration Biden. Bref, l’avenir technologique sous une présidence Harris pourrait bien ressembler à une partie de corde à sauter entre innovation effrénée et régulation prudente. Mais une chose est sûre, la tech ne manquera pas de pimenter l’échiquier politique américain. Vous savez ce qu’ils disent : « Tech it or leave it! »

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.