MacBook Air on table

Credits image : Will Francis / Unsplash

SociétéTechnologie
0

Meta-morphose ou Meta-Morpions?

« Quand c’est gratuit, c’est vous le produit. » selon un dicton populaire du net. Et bien, Meta semble avoir pris cette maxime au pied de la lettre avec son modèle business qui incite les utilisateurs européens à choisir entre des pubs ciblées gratuites ou un abonnement payant.

La Commission Européenne n’est pas franchement fan de cette approche « payez ou consent ». Les autorités du Consumer Protection Cooperation (CPC), veillant aux lois de protection des consommateurs, estiment que Meta pourrait bien enfreindre les règles en vigueur en proposant ce dilemme. La Commission, bras exécutif de l’UE, coordonne donc les actions contre la firme de Zuckerberg.

Le CPC a envoyé une missive à Meta, détaillant les nombreuses façons dont l’entreprise pourrait violer les lois sur la consommation. Meta a jusqu’au 1er septembre pour répondre et proposer des solutions concrètes. Sans quoi, des mesures coercitives, y compris des sanctions, pourraient tomber comme des notifications de Facebook.

Meta doit revoir son modèle « payez ou consent », sous peine de subir les foudres de l’Europe.

Les autorités du CPC accusent Meta de tromper ses utilisateurs en présentant la plateforme comme gratuite, alors qu’en réalité, leurs données personnelles sont monétisées à travers des pubs ciblées. Ils pointent également du doigt la complexité des politiques de confidentialité et les termes ambigus, laissant croire que les abonnés ne verront jamais de publicités, même si celles-ci peuvent encore apparaître à travers les contenus partagés par d’autres utilisateurs.

Meta a instauré ces options « payez ou consent » l’année dernière pour se conformer aux lois de protection des données de l’UE, tout en maintenant son modèle publicitaire. Les autorités craignent que les consommateurs subissent une pression indue pour choisir rapidement entre consentir à la collecte de données ou payer une redevance mensuelle, de peur de perdre l’accès à leurs comptes et leurs réseaux.

Par ailleurs, l’UE mène d’autres enquêtes contre Meta. En début de mois, un potentiel manquement au Digital Markets Act a été relevé, pouvant aboutir à une amende de 10% du chiffre d’affaires annuel mondial de Meta. En mars, la Commission a également demandé des informations supplémentaires sur le modèle « payez ou consent » au regard du Digital Services Act. En plus de tout cela, des groupes de défense des droits des consommateurs ont déposé des plaintes dénonçant une violation du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.