« Si tout le monde sautait d’un pont, utiliseriez-vous toujours un LiDAR ? »
Dans le monde bourré de gadgets futuristes et d’innovations high-tech, LiDAR est devenu la coqueluche des industries de la robotique et des véhicules autonomes. Cependant, même les coqueluches ont leurs faiblesses, la plus notable étant le coût élevé de cette technologie. Alors, comment faire quand on veut naviguer sans se ruiner ? Demandez à Anand Gopalan, l’ancien CTO et CEO de Velodyne, le roi du LiDAR.
Monsieur Gopalan, grand manitou de Velodyne, a choisi une route bien différente pour sa nouvelle entreprise, Vayu Robotics. En effet, Gopalan a décidé de zapper totalement le LiDAR pour ses robots de livraison. Pourquoi ? Parce que parfois, il faut remuer ciel et terre pour trouver une solution plus abordable. Et la solution de Vayu, c’est d’utiliser des modèles de fondation, les mêmes qui propulsent l’explosion de l’IA générative.
Exit LiDAR, enter machine learning! 🎉
Imaginez un robot qui n’a plus besoin de capteurs coûteux pour fonctionner ! Gopalan explique dans un communiqué de presse qu’au lieu de mettre des capteurs partout, Vayu Robotics a adopté un modèle de mobilité basé sur des transformateurs, combiné à un nouveau type de capteur passif puissant. Tout cela sans LiDAR, du moins pour les applications à faible vitesse.
Le premier pas pour Vayu se fait dans l’industrie des robots de livraison, un secteur vaste et en pleine croissance qui souhaite éviter les pièges coûteux. Avec une levée de fonds atteignant 12,7 millions de dollars, la société a également signé un gros contrat commercial avec un géant du e-commerce pour déployer 2500 robots, en plus d’autres clients commerciaux intéressés. Ça bouge vite chez Vayu, littéralement, car leurs robots sur route peuvent transporter une charge de 45 kilos à une vitesse de 32 km/h !
Gopalan note que les technologies uniques développées chez Vayu permettent enfin de résoudre les problèmes qui hantent les robots de livraison depuis une décennie, offrant une solution déployable à grande échelle. En somme, c’est la fin du flagrant délit de surcoût et le début d’une ère où chaque robot peut livrer sans ruiner la banque.
Alors, si le LiDAR est colossale mais coûteux, Vayu montre que la voie de la sagesse pourrait bien être celle des capteurs passifs et de l’IA. Au final, il semble que parfois, pour éviter les coûts faramineux, il suffit de dire « au LiDAR! »
Source : Techcrunch