« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. » – Antoine Lavoisier. En ce qui concerne Wiz, le dicton semble être: « Rien ne se vend, tout se gagne! »

Dans un retournement de situation spectaculaire, la startup de cybersécurité Wiz a poliment, mais fermement, décliné une offre de rachat de 23 milliards de dollars venant d’Alphabet, la maison mère de Google. D’après une source proche des discussions (probablement un ninja cybernétique anonyme), Wiz préfère garder le contrôle de son destin… et de ses poignées de porte.

Malgré une offre qui aurait rendu n’importe quel investisseur émotif à cause du chiffre astronomique, dépassant largement la dernière évaluation privée de 12 milliards de dollars de Wiz, l’équipe dirigeante a décidé de rester indépendante. Bien sûr, dire ‘non’ à 23 milliards peut sembler aussi facile que de refuser un gâteau au chocolat, mais avec une équipe exceptionnelle, ils se sont dit, “Pourquoi pas ?”.

Wiz vise plus haut avec des objectifs clairs : un milliard de dollars en ARR et une entrée en bourse.

Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, Wiz a vu le jour en 2020, fondée par quatre anciens officiers militaires israéliens. Ces as de la tech – Assaf Rappaport, Yinon Costica, Roy Reznik et Ami Luttwak – ont une histoire notable, ayant précédemment cofondé Adallom, une société de cybersécurité rachetée par Microsoft pour la bagatelle de 320 millions de dollars. Chacun de ces sorciers détient environ 9% de Wiz, avec des investisseurs de renom tels que Index Ventures, Sequoia Capital et Thrive Capital qui surveillent de près la situation.

Dans un email envoyé à ses 1200 employés répartis aux quatre coins du monde, le PDG Assaf Rappaport a déclaré: « Dire non à une offre aussi flatteuse est difficile, mais avec notre équipe exceptionnelle, je me sens confiant de faire ce choix. » Rappaport a également partagé leur prochaine feuille de route : atteindre un chiffre d’affaires annuel de 1 milliard de dollars et une introduction en bourse (IPO).

Voilà, Wiz fait des miracles à sa manière. Alors, la prochaine fois que quelqu’un vous dit « Wiz », ne pensez pas à la magie noire, pensez à une startup qui a le courage de dire non à 23 milliards de dollars et de viser la lune. Alors, disons-le tous ensemble : LFG!