“Pourquoi regarder la télé quand on peut surveiller le voisinage depuis les cieux ?” Les forces de police de l’Arizona se mettent au goût du jour avec un arsenal surprenant : une flotte de drones prêts à répondre au moindre incident. La première à déployer ces sentinelles volantes ? La police de Scottsdale ! Imaginez des drones débarquant à la rescousse, détectés par des caméras astucieuses.
Ces engins proviennent d’une pépite de la tech, Aerodome. En collaboration avec Flock Safety, expert en capteurs de coups de feu et en caméras analytiques, cette alliance promet un œil aussi aiguisé qu’un faucon pour nos amis en uniforme. Pour le terrain de jeu des drones, c’est l’intégralité des urgences : des vols aux crises sanitaires, leur polyvalence est totale.
Ces drones sont de véritables espions des airs. Commandés à distance par les forces de l’ordre, ils posent leur regard mécanique sur la scène en temps réel. Qu’il s’agisse d’une voiture volée détectée par les caméras ou d’un suspect en cavale, ces drones surveillent et permettent ainsi aux policiers de gérer plusieurs appels d’urgence simultanément.
Un œil dans le ciel, mais pour quelle surveillance ?
Déployés partout aux États-Unis, plus de 1500 services de police en sont déjà adeptes. Mais voilà, qui dit œil dans le ciel dit « Big Brother » potentiel. L’ACLU tire la sonnette d’alarme sur la menace pour notre vie privée. Leur crainte ? Que l’usage se répande et que les ciels américains ne deviennent la cour de récré du voyeurisme 2.0.
Des mesures fédérales, comme celles de la FAA, balisent l’enthousiasme des services de police. Les drones doivent rester dans le champ de vision de l’opérateur, ne pas dépasser 25 kilos et voler à une altitude modeste de 120 mètres. Des règles comme des filets de sûreté sur un trapéziste
Reste à savoir si la frontière entre protection et intrusion sera maintenue. Une chose est sûre, que vous soyez en sécurité ou inquiet pour votre vie privée, ces drones sont sans doute là pour rester. Après tout, quand la technologie s’élève, l’éthique doit suivre le courant d’air.
Alors, ces drones : anges gardiens ou voyeurs des temps modernes ? Une question qui reste en suspens. Espérons juste qu’un jour, ils ne nous demanderont pas de signer des autographes en plein vol !
Source : Engadget