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Credits image : Grab / Unsplash

Société
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Proposition 22 : Une victoire… en roue libre!

« Life is simple: you make choices and don’t look back. » – Han in Fast & Furious: Tokyo Drift. Voilà pour les aveux cinématographiques, place à la tech!

La Cour suprême de Californie a récemment décidé que la Proposition 22, la mesure historique de classification des travailleurs de plateformes comme chauffeurs indépendants, est là pour rester. Une victoire pour Uber, Lyft, DoorDash et Instacart, ces géants des apps qui permettent de commander un chauffeur ou son dîner en quelques clics.

Les entreprises jubilent. Uber affirme que les travailleurs peuvent désormais choisir librement leurs heures de travail sans s’enfermer dans un modèle d’emploi qu’ils ne souhaitent pas. De son côté, Lyft soutient que 80 % des chauffeurs californiens estiment que cette mesure leur est favorable.

Les travailleurs des plateformes restent indépendants, pour le meilleur et pour le pire.

Mais ce n’est pas tout rose. Bien que la Cour ait validé cette mesure, les opposants à la Proposition 22 peuvent encore demander une révision de cette décision. Une bataille judiciaire sans fin pour des statuts de travailleurs quelque peu flous, pour ne pas dire mouvants, malgré les 58 % de votes favorables en 2020.

Initialement jugée inconstitutionnelle en 2021, la Proposition 22 est finalement validée. La Cour suprême, contredisant les premières décisions, a jugé que classer les chauffeurs d’apps en indépendants n’entrait pas en conflit avec la Constitution californienne. Un joli retournement de situation!

À l’origine, Uber et consorts ont misé plus de 200 millions de dollars pour convaincre les votants de l’intérêt de la Proposition 22, en réponse à une législation qui aurait transformé leurs chauffeurs en employés avec avantages. La Proposition 22 propose une sorte de juste milieu: les chauffeurs gagnent 120 % du salaire minimum et des frais par kilomètre engagé. Bon, peut-être pas si juste quand on sait que ces frais n’ont pas été ajustés pour l’inflation.

Des critiques persistent, notamment sur le fait que les chauffeurs ne sont payés que lorsqu’ils sont activement en mission. Attendre une demande? Gratuit! Un modèle qui permet aux entreprises de maintenir leur service de disponibilité immédiate.

Quant aux avantages comme les indemnités de santé, il faut travailler 15 heures actives par semaine pour en bénéficier partiellement, et 25 heures pour la totalité. Des conditions ardues et peu accessibles pour pas mal de chauffeurs, cruciaux à leur modèle léger en actifs.

La bataille continue ailleurs aux États-Unis, avec des solutions variées et toujours des chauffeurs entre le marteau et l’enclume. Heureusement, certaines villes et États avancent avec des minimums horaires dignes de ce nom.

En bref, la décision de la Cour suprême de Californie repose la question: travailleurs de plateformes, indépendants ou non, on fait quoi maintenant? En tous cas, celle-là, elle est bien gravée!

On peut dire qu’avec cette décision, les chauffeurs sont toujours en mode « gig », mais sans la fête.

Source : Techcrunch

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