Pourquoi tant de startups ont-elles fait parler d’elles cette semaine ?
Explorons tout d’abord la décision audacieuse de Wiz. Pourquoi cette startup de cybersécurité de quatre ans, valorisée à 12 milliards de dollars, a-t-elle rejeté l’offre d’acquisition de Google à 23 milliards de dollars ? Selon le CEO Assaf Rappaport : « dire non à une offre aussi humiliante est difficile, mais avec notre équipe exceptionnelle, je me sens confiant dans ce choix. » Un pari risqué, n’est-ce pas ?
Puis, nous avons Cohere, cette startup canadienne spécialisée dans les modèles de langage pour entreprises. Cohere a levé 500 millions de dollars, atteignant une valorisation de 5,5 milliards. Comment cette entreprise réussit-elle à séduire autant d’investisseurs malgré des concurrents puissants dans le domaine de l’IA générative ? Sa croissance rapide de revenus annuels, passant de 13 millions à 35 millions de dollars en quelques mois, y est sûrement pour quelque chose.
Certaines VCs voient une opportunité après la panne de CrowdStrike. En 2024, comment une simple mise à jour de logiciel défectueuse a-t-elle pu paralyser tant de systèmes informatiques ? De nouvelles startups pourraient-elles empêcher que cela ne se reproduise ?
Des startups prennent position pour éviter de nouvelles pannes à l’avenir.
Ensuite, intéressons-nous à un drame vieux de dix ans qui ressurgit. Pourquoi une querelle publique entre David Sacks et Parker Conrad a-t-elle attiré tant d’attention dans la Silicon Valley ? Et comment cela peut-il affecter la perception de l’industrie du capital-risque, souvent jugée par sa bienveillance envers les fondateurs de startups ?
Au chapitre des levées de fonds, la semaine a été fructueuse. Clio, la société canadienne de logiciels juridiques, a levé 900 millions de dollars, valorisée à 3 milliards. Pourquoi cette société, fondée il y a 16 ans, connaît-elle soudainement un tel essor ? De plus, Harvey, une IA légale, a levé 100 millions de dollars, malgré la réticence de nombreux avocats à utiliser des modèles de langage IA. Peut-on vraiment leur faire confiance ?
Enfin, regardons de près Vanta qui sécurise les entreprises, et Lakera qui protège contre les prompts malveillants. Pourquoi les investisseurs parient-ils tant sur ces startups spécialisées dans la sécurité et la conformité ?
Pour conclure, même le secteur du capital-risque n’est pas exempt de défis. La récente faille de sécurité sur le site a16z aurait-elle pu être désastreuse ? Heureusement, une fuite de données a été évitée. Alors que les VCs continuent de verser des capitaux dans l’IA, que signifiera cette course aux fonds pour l’avenir de la technologie ?
Source : Techcrunch