group of people holding signages

Credits image : Markus Spiske / Unsplash

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Les deepfakes sont-ils en train de modeler notre réalité politique?

Comment les deepfakes influencent-ils le paysage politique? Étonnamment, cette question est devenue encore plus pertinente avec les récentes actions d’Elon Musk. Vendredi soir, Musk a partagé une version modifiée d’une vidéo de campagne de Kamala Harris qui utilise une voix générée par deepfake pour dire des phrases telles que : « J’ai été choisie parce que je suis l’incarnation ultime de la diversité. » Pourquoi partager une telle vidéo sans mentionner qu’elle est manipulée?

Les politiques de X (anciennement connu sous le nom de Twitter) stipulent clairement que les utilisateurs ne peuvent pas partager de médias synthétiques, manipulés ou sortis de leur contexte qui pourraient tromper ou confondre le public, entraînant des dégâts. Cependant, le post de Musk, publié par un autre utilisateur sous le pseudonyme @MrReaganUSA, est resté en ligne tout le week-end, accumulant plus de 119 millions de vues. Violen-ils leur propre politique?

La vidéo prétendument satirique contient des déclarations dérangeantes telles que, « J’ai passé quatre ans sous la tutelle de la marionnette de l’État profond ultime, un merveilleux mentor, Joe Biden. » Musk a simplement commenté « C’est incroyable » avec un emoji rieur. Pourtant, ni le post de Musk, ni celui de @MrReaganUSA n’ont été marqués comme trompeurs, selon les critères parfois appliqués par la plateforme.

La prévalence des deepfakes et leur usage potentiellement trompeur soulèvent des inquiétudes croissantes, en particulier en période électorale.

Mais alors, l’apparition de ces deepfakes est-elle réellement contrôlée? Les politiques de X précisent que certains médias altérés peuvent être tolérés s’ils ne causent pas de confusion significative sur l’authenticité du contenu. Cela inclut les mèmes et la satire. Pourtant, les frontières entre satire et manipulation deviennent floues, surtout quand il s’agit d’influencer l’opinion publique. La réaction de X face à cette vidéo soulève-t-elle des questions sur l’efficacité des accords passés entre les géants de la tech pour combattre les deepfakes pendant les élections?

Plus tôt cette année, 20 entreprises technologiques, y compris X, ont signé un accord pour lutter contre l’utilisation trompeuse de l’intelligence artificielle dans le cadre des élections de 2024. Ces mesures sont-elles suffisantes pour protéger la démocratie d’une manipulation si sophistiquée et omniprésente?

En fin de compte, le vrai défi réside dans le discernement entre le contenu légitime et trompeur. Une chose est sûre, la vigilance et la responsabilité des plateformes restent cruciales dans cette bataille contre la désinformation. Mais alors, que fait vraiment X pour défendre la transparence et éviter les abus de deepfake?

Source : Engadget

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