Quelles sont les raisons derrière la chute de Fisker, une startup autrefois prometteuse dans le domaine des véhicules électriques? Comment une vision ambitieuse s’est-elle transformée en un scénario de faillite?
Henrik Fisker rêvait d’un empire de véhicules électriques avec l’Ocean SUV comme fer de lance. Mais dès que le modèle a pris la route en 2023, des fissures ont commencé à apparaître. Pourquoi les problèmes de production et les cibles de ventes non atteintes se sont-ils accumulés si rapidement?
La société a fait face à des rappels de sécurité, des problèmes mécaniques et logiciels, et des pertes de puissance soudaines. Fisker a dû interrompre sa production pour chercher de nouveaux financements. Cette pause était-elle inévitable, ou aurait-elle pu être évitée avec une meilleure planification?
La faillite de Fisker marque le début d’une période sombre pour cette startup autrefois prometteuse.
En juillet 2023, les premières inquiétudes apparaissent avec une production inférieure aux attentes. La vente d’obligations convertibles semble une solution temporaire, mais les découpes de cibles de production en décembre signalent des problèmes plus profonds. La gestion des ventes et des livraisons a également été difficile, avec des objectifs loin d’être atteints. Qu’est-ce qui a mené à ces résultats décevants?
Début 2024, une vague d’enquêtes fédérales sur les problèmes de freinage et de sécurité de l’Ocean SUV aggrave la situation. Des plaintes des propriétaires s’accumulent, mettant en lumière des défaillances majeures. Pendant ce temps, les licenciements et les soucis financiers se multiplient, forçant Fisker à une pause de production en mars. Le projet avec Nissan échoue, impactant sévèrement les tentatives de sauvetage financier. Pourquoi l’accord avec Nissan n’a-t-il pas pu se concrétiser?
La bourse de New York suspend la cotation des actions de Fisker, tandis que des audits internes révèlent des irrégularités dans les paiements des clients. Les licenciements continuent, visaient à « préserver les liquidités ». En mai, seulement environ 150 employés restent, soulignant l’ampleur de la crise. Comment la gestion interne a-t-elle pu manquer à ce point son objectif?
Face à cette situation, Fisker dépose son bilan en juin 2024 sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites. La lutte pour les actifs de l’entreprise commence dès les premiers jours de la procédure. Un bras de fer entre Fisker et son principal créancier est engagé. L’avenir de la société repose désormais sur la possible vente d’actifs.
Alors que Fisker tente de rester opérationnel de manière réduite en attendant un potentiel rachat, des questions persistent. L’entreprise pourra-t-elle trouver un acquéreur pour ses actifs? Et, fondamentalement, quelles leçons pouvons-nous tirer de la déchéance de Fisker? Est-ce simplement un manque de préparation, ou y a-t-il eu des erreurs critiques dans la gestion de l’entreprise?
Source : Techcrunch
