Comment une jeune femme travaillant dans une entreprise familiale de fabrication de jus en est-elle arrivée à créer un cabinet de conseil reconnu et une société d’investissement florissante ?
Melissa Facchina, inspirée par l’efficacité opérationnelle dès son jeune âge en travaillant dans l’entreprise de fabrication de jus de sa famille, a vu les tendances de la chaîne alimentaire évoluer au fil du temps. Les consommateurs exigeaient plus de transparence et une meilleure qualité, est-ce que le secteur de la grande consommation répondait vraiment à ces attentes ?
Déçue par les grandes entreprises CPG (biens de consommation emballés) qui ne répondaient pas aux nouvelles exigences des consommateurs, Facchina a quitté l’entreprise familiale pour lancer Siddhi Services. Comment cette nouvelle aventure a-t-elle transformé les perspectives des entreprises alimentaires et des boissons ?
Finalement, Siddhi Capital a redéfini les relations entre investisseurs et entrepreneurs.
En travaillant comme consultante pour des entreprises en difficulté avec leur expansion, une question cruciale est apparue : les investisseurs et les entrepreneurs pouvaient-ils mieux collaborer sans tensions ? C’est ainsi qu’est née Siddhi Capital, une firme de capital croissance spécialisée dans les industries alimentaires et des boissons.
Et comment Siddhi Capital, cofondée avec Steven Finn, a-t-elle réussi à lever près de 70 millions de dollars pour son premier fonds, seulement en une heure ? La réponse réside dans le réseau et l’influence de Brian Finn, ancien PDG de Credit Suisse USA, et père de Steven Finn. Ce succès fulgurant est-il uniquement dû à ces connexions puissantes ou à l’expertise opérationnelle de l’équipe de Siddhi ?
Toutefois, lever le deuxième fonds n’a pas été une tâche aussi rapide. Ce fonds de 135 millions de dollars a pris deux ans à se boucler, en raison de facteurs imprévus comme la guerre en Ukraine. Quels défis ce délai a-t-il posés à l’équipe de Siddhi et comment ont-ils maintenu la confiance de leurs investisseurs ?
Avec une part majeure des investissements futurs ciblant les biens de consommation emballés, et une part plus petite pour les technologies alimentaires telles que la fermentation et l’agriculture cellulaire, Siddhi Capital est-il en passe de remodeler le secteur agroalimentaire ? Les entreprises dans lesquelles ils investissent, produisant entre 25 et 100 millions de dollars de revenus, réussiront-elles à atteindre de nouveaux sommets grâce à ce soutien financier et opérationnel ?
En fin de compte, une question persiste : Quels autres défis et opportunités le secteur alimentaire rencontrera-t-il sous l’influence croissante d’acteurs comme Siddhi Capital ?
Source : Techcrunch