Comment les développeurs peuvent-ils résoudre les bugs de production en un clin d’œil ? Cela semble-t-il trop beau pour être vrai ? La startup basée à Tel Aviv, Lightrun, semble avoir trouvé la solution avec son nouvel outil : le Runtime Autonomous AI Debugger.
Lightrun, qui permet aux développeurs de déboguer leur code de production directement depuis leur IDE, a annoncé ce mercredi le lancement de cet outil basé sur l’IA. Actuellement en version bêta privée, cet outil a pour ambition de réduire drastiquement le temps nécessaire pour corriger les problèmes de production.
Mais quelle autre annonce a fait Lightrun ce même jour ? La société a également révélé avoir levé 18 millions de dollars l’an dernier, portant son financement total à 45 millions de dollars. Ce financement a été réalisé via un tour SAFE, impliquant GTM Capital, Insight Partners et Glilot Capital.
Lightrun aspire à automatiser de A à Z le processus de diagnostic des bugs en production.
Pour l’instant, l’outil ne va pas jusqu’à corriger automatiquement les bugs, mais Lightrun envisage d’intégrer cette fonctionnalité à l’avenir. Comment comptent-ils y parvenir ? En affinant des modèles préexistants et en utilisant des données issues non seulement du code, mais aussi de la totalité du stack de surveillance et d’observabilité.
Peleg, PDG et co-fondateur de Lightrun, envisage également de connecter ce système à d’autres entrées d’entreprise, comme les systèmes de ticketing. À quel point ces données externes peuvent-elles enrichir la capacité diagnostique d’un outil de débogage ?
Aujourd’hui, les outils similaires à Copilot se concentrent principalement sur le code, négligeant souvent le contexte. Les systèmes de Lightrun, au contraire, exploitent un vaste éventail de données. Mais cette approche innovante est-elle à la hauteur de ses promesses ?
Pour le moment, ces nouvelles fonctionnalités IA feront partie de la solution actuelle de Lightrun, réservée aux utilisateurs en bêta privée. Peleg insiste sur le fait que la priorité est de garantir la valeur réelle pour les utilisateurs avant d’envisager la monétisation.
Source : Techcrunch