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Healx: la technologie peut-elle vraiment révolutionner la découverte de médicaments pour les maladies rares ?

Comment une petite startup britannique a-t-elle attiré l’attention des géants de la Silicon Valley et d’Europe avec seulement une poignée de millions de dollars ?

Healx, une entreprise innovante basée au Royaume-Uni et spécialisée dans l’utilisation de l’IA pour découvrir de nouveaux médicaments pour les maladies rares, a récemment levé 47 millions de dollars lors d’une levée de fonds de série C. Mais qu’est-ce qui rend cette entreprise si attrayante pour les investisseurs comme Atomico et R42?

La réponse réside dans leur approche technologique unique. Healx s’éloigne de l’approche traditionnelle « une maladie, une cible, un médicament » pour proposer une méthode holistique qui combine plusieurs types de données biomédicales grâce à leur plateforme d’IA. Mais comment ces algorithmes peuvent-ils vraiment transformer des molécules existantes en remèdes pour des maladies rares, souvent laissées de côté par les grandes compagnies pharmaceutiques ?

Les connexions jusqu’alors invisibles entre médicaments et maladies rares sont leur terrain de jeu.

Avec cette nouvelle levée de fonds, Healx envisage de lancer des essais cliniques de phase 2 pour un traitement innovant contre la Neurofibromatose de type 1 (NF1), une maladie génétique rare mais aussi une des plus fréquentes. L’IA peut-elle vraiment identifier des candidats médicamenteux plus rapidement et efficacement que les méthodes traditionnelles ?

La fondation de Healx en 2014 par Tim Guilliams et David Brown n’est pas anodine. Forts de leurs expériences en biophysique, neurosciences et dans l’industrie pharmaceutique globale, il semble qu’ils aient trouvé une formule gagnante pour accélérer la découverte de traitements. Mais quels sont les risques et les défis liés à cette méthode révolutionnaire?

Un exemple parlant est leur candidat-phare, HLX-1502, un traitement dérivé d’un médicament existant, jamais commercialisé aux États-Unis, et reformulé pour traiter la NF1. Ce médicament serait-il aussi sans danger qu’ils le prétendent grâce aux données de sécurité déjà existantes ?

Mais ce financement de 47 millions de dollars, inférieur à leur tour de série B de 56 millions en 2019, suscite des interrogations. Healx a-t-elle réellement besoin de moins d’argent pour avancer, ou la crise économique a-t-elle contraint l’entreprise à se restructurer de manière drastique en réduisant son personnel de 45 %? Comment cette rationalisation affectera-t-elle leurs avancées futures?

En somme, peut-on vraiment croire que l’IA et la réutilisation intelligente de composés existants transformeront radicalement la manière dont nous découvrons et développons des médicaments pour les maladies rares ?

Source : Techcrunch

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