Comment une marque emblématique de la presse vidéoludique peut-elle se retrouver à fermer ses portes après 33 ans d’existence ?
La nouvelle est tombée, et elle est pour le moins choquante : Game Informer a annoncé aujourd’hui sa fermeture définitive, ordonnée par sa maison-mère GameStop. Après trois décennies au service de la communauté des joueurs, qu’est-ce qui a vraiment conduit à cette décision ?
Il y a plus qu’une simple crise de l’industrie de la presse en jeu ici. La déclaration officielle de Game Informer résonne comme une lettre d’adieu émotive, mais les faits sont plus cruels. Kyle Hilliard, directeur de contenu, évoque l’irruption brutale de la nouvelle en pleine production d’un nouveau numéro. Pourquoi cette fermeture arrive-t-elle à un moment aussi critique pour l’équipe ?
La fermeture de Game Informer marque la fin d’une ère dans le journalisme vidéoludique.
Le tweet posté par Game Informer lui-même laisse transparaître une ambiance de désarroi et de choc parmi l’équipe. Alex Van Aken, le producteur vidéo en chef, confirme que la nouvelle est tombée sans avertissement, laissant le personnel dans la confusion. Comment une entreprise de la stature de GameStop peut-elle justifier cette approche brutale vis-à-vis de ses employés et de ses lecteurs fidèles ?
Créé en août 1991 sous la marque FuncoLand, le magazine avait su captiver son audience dès ses premiers pas avec une couverture mettant en scène Sonic the Hedgehog. Une couverture annonçant des critiques en avant-première de jeux aujourd’hui cultes. La montée en puissance de Game Informer était indéniable, culminant à un lectorat estimé à 6 millions. GameStop, ayant acquis FuncoLand et le magazine en 2000, a-t-il mal évalué la valeur de cette institution médiatique ?
Envisageons maintenant l’avenir de l’information vidéoludique. Avec la disparition d’un pilier tel que Game Informer, comment les joueurs vont-ils désormais s’informer ? La fermeture de cette revue est-elle un signal inquiétant pour l’ensemble de la presse spécialisée, ou s’agit-il d’un cas isolé dû à des erreurs stratégiques internes ?
Alors que les souvenirs se tournent vers les heures de gloire de Game Informer, une question brûle les lèvres des passionnés : qui prendra le relais pour apporter la même qualité et profondeur d’analyse dans le monde du gaming ?
Source : Engadget
