Comment les startups musicales peuvent-elles se défendre face à des géants comme la RIAA ?
La Recording Industry Association of America (RIAA) a récemment poursuivi en justice les startups Udio et Suno, accusées d’utiliser des chansons protégées par des droits d’auteur pour entraîner leurs modèles d’IA. Mais que révèlent vraiment ces accusations ?
Dans un aveu surprenant, Suno a admis qu’elle avait bien utilisé des chansons sous copyright pour entraîner son IA. Mais est-ce vraiment illégal ? Suno soutient que cela relève du « fair-use » ou usage équitable. Pourquoi cette confession arrive-t-elle maintenant ? Jusqu’ici, les investisseurs avaient seulement laissé entendre que Suno n’avait pas la permission des labels pour utiliser ces morceaux. Quel impact cela aura-t-il sur l’industrie musicale ?
« Cela pourrait changer l’avenir de la musique telle que nous la connaissons. »
Dans un billet de blog, Mikey Shulman, CEO de Suno, compare l’entraînement de son IA à un enfant composant sa propre musique après avoir écouté d’autres chansons. Est-ce une analogie valable ? Shulman soutient que « l’apprentissage n’a jamais été considéré comme une infraction, » mais cela suffit-il à convaincre les tribunaux ?
De son côté, la RIAA riposte en affirmant que l’échelle industrielle de cette infraction ne peut pas être qualifiée de « fair-use ». Selon elle, la réutilisation massive des travaux d’artistes sans compensation pourrait rendre impossible pour eux de vivre de leur art. Quel avenir pour les créateurs dans ce contexte ?
À mesure que le procès avance, la question du « fair use » dans le cadre de l’entraînement des modèles d’IA devient plus complexe. Cette affaire pourrait bien servir de précédent et influencer plus que les seules startups impliquées. Quelle sera la décision finale, et comment changera-t-elle l’industrie musicale ?
Source : Techcrunch