blue and yellow star flag

Credits image : Christian Lue / Unsplash

MetaverseRéseaux sociauxSociétéTechnologie
0

EU Big Tech Tango : Danse avec les Lois

« Gouverner, c’est prévoir… même pour les géants du net ! »

Il était une fois, dans une galaxie pas si lointaine, l’Union Européenne a donné naissance à deux lois jumelles aux noms ronflants : la Digital Services Act (DSA) et la Digital Markets Act (DMA). Ces lois, imaginées au même moment, ont été adoptées en chœur à la mi-2022 et sont pleinement entrées en vigueur début 2024. Mais pourquoi ces frangines législatives ? Eh bien, pour reprendre le contrôle face aux Goliaths du numérique.

Les cerveaux de Bruxelles étaient préoccupés par l’avidité des grandes plateformes digitales, prêtes à tout pour gonfler leurs profits, même si cela signifie laisser les consommateurs et la compétition sur la touche. La Commission Européenne percevait cette dynamique comme étant nuisible, construisant des barrières infranchissables pour les nouveaux arrivants sur le marché numérique.

L’UE veut une internet où chacun a sa chance, et où les géants ne dictent pas toutes les règles.

Ainsi, la DSA vise à protéger les consommateurs dans un écosystème numérique en pleine expansion, allant des contrefaçons vendues en ligne aux contenus dangereux sur les réseaux sociaux. Le but ? Créer un environnement en ligne juste et ouvert en optimisant la modération des contenus sans jouer au grand censeur.

La DMA, de son côté, s’attaque directement au pouvoir de marché des géants du secteur, visant à rééquilibrer les forces au sommet de la pyramide technologique. Seules les entreprises les plus influentes, les soi-disant « gatekeepers », sont dans le collimateur de ce régime très spécifique.

Il faut savoir que ces lois ne sont pas des tigres de papier : les amendes pour les contrevenants peuvent atteindre des milliards de dollars. Tant la DSA que la DMA ont leurs crocs bien acérés, avec des sanctions allant jusqu’à 6% et 10% (voire 20% en cas de récidive) du chiffre d’affaires annuel mondial respectivement.

Il faudra suivre de près l’évolution de ces régulations et leurs impacts concrets sur les relations de force dans le monde numérique. Mais une chose est sûre, avec la DSA et la DMA, l’Union Européenne ne compte pas regarder les géants du net faire leur cour de récréation sans surveillance.

Alors, que va-t-il se passer ? Les géants du net vont-ils stopper leurs abus et permettre une concurrence plus saine ? Seule l’histoire nous le dira. En attendant, il est clair que l’UE a trouvé une manière ingénieuse de donner une bonne leçon de conduite numérique. Et si vous pensiez que tout cela passera inaperçu, voilà l’UE qui s’écrie : « Vous avez des doigts de pied en ligne, maintenant montrez vos crayons ! »

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.